McLaren en colère après Ferrari, dont les débris ont touché Norris

Andreas Seidl est monté au créneau pour dénoncer les risques pris par Ferrari et Charles Leclerc dans les premiers tours du Grand Prix du Japon, avec une monoplace dont certains éléments se détachaient.

Charles Leclerc, Ferrari SF90 avec des dégâts à l'aileron avant

Charles Leclerc, Ferrari SF90 avec des dégâts à l'aileron avant

Mark Sutton / Motorsport Images

Malgré un Grand Prix du Japon lors duquel Carlos Sainz a décroché une belle cinquième place et ajouté dix points supplémentaires pour conforter la quatrième position de son équipe au championnat constructeurs, McLaren a connu une certaine frustration à Suzuka. L'écurie de Woking avait tout pour inscrire davantage de points, si sa deuxième voiture n'avait pas été une victime collatérale des incidents provoqués par Charles Leclerc au premier tour. Clairement en lice pour une place finale dans le top 10, Lando Norris a vu sa course prendre un autre tournant lorsque des débris de la Ferrari sont venus se loger dans ses écopes de freins, le contraignant à un arrêt au stand imprévu. 

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"J'ai vraiment pris un bon départ et j'ai réussi à passer quelques pilotes par l'extérieur au premier virage", explique le jeune Britannique. "Ensuite, il y a eu un contact devant moi [entre Leclerc et Verstappen], il y a eu des débris et des gars en tête-à-queue. J'ai malheureusement dû ralentir et perdre une ou deux positions, mais je crois que j'étais encore sixième. Dans le chaos, j'ai ramassé des débris dans les freins, ce qui fait que j'ai dû rentrer tôt au stand. J'ai fait ce que j'ai pu, mais j'avais du mal avec les pneus à la fin et je ne pouvais pas suffisamment progresser pour remonter. Il y a du positif et du négatif, mais Carlos a inscrit de bons points pour l'équipe."

Lando Norris, McLaren MCL34

Norris a finalement terminé 13e du Grand Prix et n'a pas pu s'offrir ce qui aurait été une quatrième entrée dans les points consécutive. Les incidents du départ ont quant à eux été étudiés par les commissaires, qui ont finalement sanctionné Leclerc de deux pénalités, dont la plus forte pour être resté en piste avec une monoplace dont certaines pièces se détachaient. Ce risque pris par le Monégasque et par Ferrari n'aura vraiment pas été du goût d'Andreas Seidl. 

"Nous sommes évidemment fortement en désaccord avec les concurrents qui laissent en piste des voitures avec des dérives d'aileron qui pendent totalement, et mettent tout le monde en danger", déplore le directeur de McLaren. "Malheureusement, lorsque cette dérive de la Ferrari a explosé, nous avons reçu des débris dans l'écope de frein avant droit. La température des freins a dépassé le plafond donc nous avons dû passer au stand pour nettoyer ça. Et la course était finie."

"Nous en parlerons avec le directeur de course, pour comprendre quelle est l'attitude générale vis-à-vis de ça. Notre point de vue est assez clair sur le sujet. Si une pièce de cette taille et de cette matière pend sur la voiture, il ne devrait y avoir aucune tolérance permettant de continuer à rouler à pleine vitesse."

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