Melbourne interdit tout envahissement de la piste au GP d'Australie

Les organisateurs du Grand Prix d'Australie interdiront tout envahissement de la piste par le public lors de l'édition 2024, qui aura lieu le 24 mars prochain. Ils ont communiqué leur décision dans la foulée de l'enquête diligentée par la FIA après des incidents survenus l'an dernier. Des fans avaient pénétré sur la piste alors que des monoplaces étaient encore en action, ce qui avait même provoqué un ultime drapeau rouge brandi dans la foulée du drapeau à damier. 

Le jour-même, les commissaires avaient convoqué les organisateurs du Grand Prix d'Australie pour une infraction au Code Sportif International et leur avaient alors demandé de "présenter d'urgence un plan formel de correction à la FIA". L'affaire a ensuite été renvoyée au Conseil Mondial du Sport Automobile "pour une enquête plus approfondie", qui n'est pas achevée à ce jour. Pour 2024, la décision a donc été prise de ne pas autoriser le public à se rendre sur la piste après l'arrivée, car des mesures de sécurité sont encore à l'étude pour l'avenir. 

"L'Australian Grand Prix Corporation informe qu'en raison de l'enquête en cours de la FIA sur l'envahissement prématuré de la piste à la fin de l'édition 2023, il n'y aura pas d'accès à la piste pour le public après le Grand Prix d'Australie 2024", annonce un communiqué des organisateurs. "Les décisions concernant l'accès des spectateurs à la piste à l'issue des futures courses seront prises à une date ultérieure."

Le Grand Prix d'Australie, organisé sur l'Albert Park à Melbourne, a signé fin 2022 un nouveau contrat à très long terme avec la Formule 1, qui assure sa présence au calendrier de la discipline jusqu'en 2037. 

L'an dernier, le circuit australien n'est pas le seul à avoir rencontré de tels problèmes avec ses spectateurs puisque les organisateurs du Grand Prix de São Paulo ont également eu à répondre devant la FIA de failles de sécurité. Des fans avaient réussi à se rendre dans la zone de dégagement du premier virage alors que des monoplaces étaient encore en piste. 

Comme en Australie, les commissaires avaient convoqué les organisateurs et avaient conclu à la même suite en demandant des mesures d'urgence tout en renvoyant le dossier devant le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA.