Mercedes : Bahreïn reste notre meilleure performance
Les Flèches d'Argent ne parviennent pour l'instant pas à réduire l'écart sur les leaders, mais Mercedes garde espoir.
Après trois Grands Prix en cette saison 2022 de Formule 1, il est évident que Mercedes n'est pas au niveau de Ferrari et de Red Bull. Le gouffre qui sépare les Flèches d'Argent des avant-postes est particulièrement visible en qualifications, où elles accusaient sept dixièmes de déficit à Bahreïn, neuf dixièmes à Djeddah et près d'une seconde à Melbourne.
En course, il y avait un signe encourageant en Australie : Hamilton avait 38 secondes de retard après 43 tours à Sakhir tandis que Russell perdait approximativement une seconde au tour en Arabie saoudite. Sur la piste de l'Albert Park, le déficit était similaire lors des deux premiers tiers de l'épreuve, mais dans les 18 derniers tours, George Russell n'a perdu que dix secondes sur le leader Charles Leclerc.
Est-ce la conséquence d'un tracé favorable en Australie ou d'améliorations réalisées par Mercedes ? "Je pense vraiment que la vérité se trouve entre ces deux facteurs", analyse James Vowles, stratège de l'écurie, dans son débriefing habituel. "D'une piste à l'autre, les performances évoluent entre Ferrari, Red Bull, nous-mêmes et McLaren par exemple. On voit des écuries gagner et perdre du terrain entre tous ces différents circuits, si les caractéristiques de ces circuits et le niveau d'appui conviennent ou non à une caractéristique de leur voiture. Nous avons aussi fait des progrès et essayons d'en faire à chaque course pour faire avancer notre voiture et la comprendre."
Lewis Hamilton et George Russell en Australie
"Concernant notre position à Melbourne, nous devons faire face à la réalité : nous étions à une seconde de Ferrari en qualifications, et en course, Leclerc était dans une autre dimension. Il n'a pas été menacé par Verstappen au restart, en quelques tours Verstappen avait déjà perdu quelques secondes, puis dans le deuxième relais il n'était pas là et la Red Bull a subi cette forte dégradation que l'on a vue en pneus mediums."
Sur l'ensemble du Grand Prix, la prestation de Sakhir reste manifestement la meilleure : "À ce stade, Bahreïn reste notre course la plus compétitive de la saison, quant à l'écart avec les avant-postes. Cependant, à chaque course, nous avons un plan d'action de ce que nous devons tester, essayer et développer sur cette voiture, et je suis sûr que tous nos concurrents ont la même chose, mais la clé est celle-ci : nous devons commencer à réduire cet écart sur les avant-postes."
Mercedes va désormais s'efforcer de tenir le rythme dans la course au développement, alors que le handicap aéro restreint la marge de manœuvre de l'écurie à l'étoile par rapport à ses rivales.
"Quand on aborde la saison européenne, les écuries apportent généralement plus d'évolutions de performance ; je présume que l'on verra du développement chez nos concurrents, et nous devons nous assurer de tenir ce rythme, c'est vraiment le minimum. Le travail réalisé en ce moment est une analyse de ce qui s'est passé à Melbourne et une compréhension de ce que nous devons faire en vue d'Imola et pour rendre la voiture capable de remporter le championnat", conclut Vowles.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.