Mick Schumacher : Inévitable que le record de mon père soit battu
Mick Schumacher a déclaré qu'il était inévitable que le record de victoires en une saison codétenu par son père Michael Schumacher et Sebastian Vettel finisse par tomber devant l'augmentation du nombre de Grands Prix par an.
Au terme du Grand Prix de Mexico, Max Verstappen a signé son 14e succès de la saison. Le Néerlandais a ainsi battu le record, en valeur absolue, de victoires en une campagne, qui était jusqu'ici codétenu par Michael Schumacher (13 succès en 2004) et Sebastian Vettel (13 succès en 2013).
Invité à réagir à ce sujet, le fils du septuple Champion du monde, Mick Schumacher, qui a par ailleurs terminé la course au 16e rang, a jugé que la fin de ce record n'était qu'une question de temps : "Nous comparons 22 courses à quelques courses en moins, donc évidemment ce record allait inévitablement être battu. Nous augmentons le nombre [de] courses, donc je suis sûr que lorsque nous passerons à 25 courses, les choses pourront à nouveau être vues différemment."
Le calendrier 2022 est en effet le plus fourni de l'Histoire de la Formule 1 (à égalité avec 2021) et, même s'il reste encore deux courses à disputer, en pourcentage les 14 succès en 20 Grands Prix de Verstappen représentent un taux de victoire de 70%, qui reste inférieur aux 13 victoires sur 18 GP de Schumacher en 2004 (72,22%) et surtout aux six victoires en huit GP d'Alberto Ascari en 1952 (75%).
Même en remportant les deux courses restantes, ce qui porterait le total à 16 victoires, Verstappen ne pourrait pas devancer le ratio de l'Italien, mais il dépasserait celui de Schumacher (puisqu'il monterait à 72,73% de victoires). Et si d'aventure il ne remportait pas ces deux épreuves, son ratio retomberait automatiquement sous ceux de Jim Clark en 1963 (70% avec 7 victoires en 10 GP) et Vettel en 2013 (68,42% avec 13/19).
Haas handicapé par la baisse des températures
Concernant sa course mexicaine, Schumacher estime que les Haas (Kevin Magnussen a terminé 17e) n'ont pas été aidées par les températures changeantes qui ont eu tendance à jouer en négatif sur leurs performances à partir des qualifications : "Je ne sais pas si c'est à cause de la température de la piste, mais de toute évidence, entre les EL3 et les qualifications, la performance a beaucoup varié et la différence était de plus de 10 degrés."
"Une fois que la piste s'est refroidie, il semblait que la performance n'était plus là, donc c'est assez malheureux. Néanmoins, nous voyons les points positifs. Nous avions un bon rythme sur un tour [en qualifications], donc maintenant nous devons juste en tirer du positif et espérer être en bonne position pour les prochaines courses."
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