Ocon : L'avenir incertain du GP de France est "très décevant"
Pour Esteban Ocon, il est "décevant" de voir que l'avenir du Grand Prix de France au calendrier de la F1 est remis en question.
Après dix années d'absence, le Grand Prix de France de Formule 1 avait fait son retour au calendrier au cours de la saison 2018 sur le Circuit Paul Ricard du Castellet. Toutefois, après quatre éditions, puisque l'épreuve ne s'est pas tenue en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, le GP 2022 qui se tiendra du 22 au 24 juillet prochains pourrait être le dernier, le contrat entre les organisateurs et le championnat se terminant cette année.
Cette échéance arrive à un moment où le boum de popularité que connaît la F1 fait affluer en masse les candidatures à un Grand Prix, permettant tout à la fois à Liberty Media de poursuivre l'expansion du calendrier ver des destinations plus prisées (Miami en 2022 avant Las Vegas l'an prochain) ou plus richement dotée mais aussi de remettre en cause ou de mettre la pression sur certaines places fortes (à l'image de Monaco).
Et en dépit du caractère historique que peuvent avoir des destinations comme la Belgique avec Spa ou la France avec le Castellet, ces épreuves sont moins attrayantes sur le plan commercial. Avec l'évolution du calendrier et des places de plus en plus chères, les idées déjà évoquées d'une alternance ou encore une disparition pure et simple sont sur la table.
Interrogé à ce sujet, le dernier Français vainqueur en date d'un Grand Prix, Esteban Ocon, qui a disputé le GP de France à deux reprises en 2018 et 2021, s'est montré circonspect : "Je suis évidemment les discussions et je vois comment ça se passe, mais oui, ça n'a pas l'air très chouette. C'est très décevant. Au cours de ma carrière junior, le Grand Prix n'était pas organisé. Puis il est revenu, et j'ai été très chanceux de pouvoir le disputer. Nous l'avons cette année, et nous allons en profiter au maximum."
Le Français appelle à la préservation au calendrier des monuments de la discipline : "Je pense qu'il y a des pays dans lesquels nous devons courir. La France en fait partie. La Belgique en fait partie, Monaco en fait partie. Nous devrions garder vous savez ces courses qui nous sont spéciales et voir ce que l'on peut en faire."
Avec Adam Cooper
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