Shwartzman pilotera sous licence israélienne

Ferrari a annoncé que son pilote d'essais Robert Shwartzman participera aux différentes sessions avec une licence israélienne, en réponse aux sanctions imposées par la FIA envers les athlètes russes.

Robert Shwartzman, Ferrari SF71H

Photo de: Ferrari

Depuis fin février et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le futur des athlètes du pays a été mis en danger. La FIA, comme de très nombreuses autres fédérations sportives, a décidé de sanctionner les représentants russes dans ses compétitions. En 2022, ces derniers ne peuvent plus courir avec leur licence nationale. Cela avait déjà été le cas l'an dernier à la suite d'un scandale de dopage de grande envergure : les athlètes russes étaient "privés" de leur nationalité en cas de participation à des championnats du monde, comme cela fut le cas pour Nikita Mazepin.

Cette année, les raisons de ce retrait sont bien différentes. Au sein de la Scuderia Ferrari, c'est le jeune Robert Shwartzman, 22 ans, qui en fait les frais. Membre de la Ferrari Driver Academy depuis 2017, le pilote d'essais a remporté le Championnat de Formule 3 de la FIA en 2019, et a terminé vice-Champion de Formule 2 l'an dernier, derrière Oscar Piastri. Avec l'obligation pour les écuries de présenter leurs doublures lors de deux séances d'essais libres cette année, des décisions ont dû être prises pour que Shwartzman se sépare de sa licence russe, qu'il utilisait jusqu'à présent.

Interrogé à ce sujet lors du Grand Prix d'Émilie-Romagne, le patron de Ferrari, Mattia Binotto, a expliqué que son pilote utiliserait une licence israélienne en 2022. "Premièrement, Robert est né en Israël. Il possède un passeport israélien, et en termes de licence, il n'en a plus aux couleurs de la Russie. Il avait également des accords avec les entreprises russes pour interrompre tous les contrats passés en lien avec le pays."

"Donc, pour l'instant, il est toujours notre pilote d'essais et il le restera", a poursuivi Binotto. "Et si nous avons des opportunités pour le laisser piloter dans le futur, alors nous le ferons probablement."

Robert Shwartzman lors d'une séance d'essais avec Ferrari.

Robert Shwartzman lors d'une séance d'essais avec Ferrari.

En revanche, Ferrari n'a pas encore décidé lors de quels Grands Prix ses pilotes d'essais pourront prendre le volant de la F1-75. De son côté, Shwartzman possède déjà une certaine expérience, lui qui a participé à plusieurs sessions de tests entre 2018 et l'an dernier. Sur des voitures ayant au moins deux ans d'ancienneté, le pilote a pris le volant lors de tests à Fiorano (sur la piste privée de Ferrari), à Imola ainsi qu'à Abu Dhabi, lors des essais en clôture de saison. En 2020, Shwartzman a pu prendre le volant de la SF1000 (la voiture de cette même saison) sur le circuit de Yas Marina, sur lequel il a piloté à la fois pour Ferrari et pour Haas lors de tests de pneus.

Bien qu'il ne soit pas réserviste, Shwartzman devrait être prioritaire pour participer aux essais organisés pour les rookies. Les remplaçants du duo titulaire sont Antonio Giovinazzi et Mick Schumacher, déjà bien expérimentés en F1. Pour 2022, Shwartzman n'a annoncé aucun engagement dans quelconque championnat, et pourrait bien se concentrer uniquement sur son rôle de pilote de tests à Maranello.

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article

Voir aussi :

Article précédent Onzième, Albon est aussi heureux qu'en Australie
Article suivant Crispation autour des sprints pour 2023, des F1 affinées en 2026

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France