Rosberg s'explique et minimise l'incident de Shanghai

Comme il en a l'habitude, Nico Rosberg est revenu sur son dernier Grand Prix à travers une vidéo. Après la controverse qu'il a lui-même déclenchée en accusant Lewis Hamilton d'avoir ralenti le rythme à Shanghai, le pilote allemand a répondu à des questions qu'il a sélectionnées sur les réseaux sociaux.

Rosberg considérait après la course que Hamilton avait mis en danger sa deuxième place en refusant d'augmenter le rythme, laissant Sebastian Vettel dans le sillage des Mercedes. Le double Champion du Monde avait répondu en soulignant qu'il n'avait pas à se soucier de la course de son coéquipier.

Selon Rosberg toutefois, la meilleure occasion de viser la victoire à Shanghai a disparu dès les qualifications. Aurait-il pu faire mieux en partant de la pole position ?

"Sans aucun doute", assure-t-il. "Le pire moment du week-end était de perdre face à Lewis en qualifications, ce qui a compromis le plus mes chances, et seulement pour quatre centièmes. C'est à moi d'être cinq centièmes plus rapide la prochaine fois."

Pas d'attaque pour préserver les pneus

Interrogé sur ses plaintes après la course et sur son incapacité à aller attaquer Hamilton en piste si ce dernier n'allait pas assez vite, Rosberg s'est également expliqué de nouveau.

"La raison pour laquelle je n'ai pas attaqué Lewis - je comprends pourquoi vous demandez cela - n'est pas si facile à comprendre de l'extérieur, c'est clair. Mais la raison est que j'ai essayé de l'attaquer dans le premier relais, mais ça n'a pas fonctionné. Tout ce que j'ai fait était de détruire mes pneus", raconte-t-il.

"Dans le second relais il n'y avait pas de raison de le faire de nouveau, car il y avait Vettel juste derrière. Cela aurait mis ma deuxième place en danger car j'aurais de nouveau complètement détruit mes pneus, et Vettel aurait pu avoir l'occasion de me dépasser. Ma seule chance pour battre Lewis ou pour essayer de le doubler aurait été en fin de course, c'est ce que je construisais."

L'intervention de la voiture de sécurité à 4 tours de la fin de la course a finalement mis un terme au débat. Quant à la situation après le Grand Prix, Rosberg assure qu'une remise à plat a rapidement été faite avec Hamilton.

"C'était sans aucun doute intense après la course, mais nous avons eu une bonne discussion, et il y avait beaucoup de critique constructive. Maintenant, pour tout le monde, cela appartient au passé et nous allons à Bahreïn."