Russell souffre un peu mais voit Mercedes dans le rythme de Ferrari

En difficulté sur les relais courts, George Russell juge en revanche le rythme sur les longs relais particulièrement prometteur pour Mercedes, parfois "plus rapide" que Ferrari.

George Russell, Mercedes W13

George Russell, Mercedes W13

Zak Mauger / Motorsport Images

La première journée du Grand Prix de Grande-Bretagne a permis de voir une écurie Mercedes un peu plus en verve que d'habitude cette saison à ce stade d'un week-end de course. Le deuxième temps de Lewis Hamilton en Essais Libres 2, seule séance courue sur une piste sèche, a de quoi donner corps aux espoirs placés par le constructeur dans l'épreuve disputée sur le circuit lisse et composé de virages rapides de Silverstone.

En dépit de sa marque, Hamilton n'a toutefois pas voulu s'emballer en parlant de "petit pas en avant", alors qu'au contraire Andrew Shovlin, responsable de l'ingénierie de piste, s'est montré plus enthousiaste concernant le rythme affiché sur les longs relais. Pour George Russell, ce vendredi après-midi a été un peu moins flamboyant en termes de vitesse sur un tour ; il est toutefois d'accord pour souligner que les simulations de course semblent placer son écurie en bonne posture, au moins au niveau de Ferrari.

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Comment se sont passés les EL2 ?

Je ne suis pas trop sûr, je dois étudier la question. J'ai eu beaucoup plus de mal que Lewis avec peu de carburant. Avec beaucoup de carburant, c'était plus prometteur, je pense, par rapport à la McLaren qui était en [pneus] durs comme nous. Nous étions beaucoup plus rapides et à la fin, quand les pneus se sont mis en température, nous étions plus rapides que les Ferrari. À la fin, ils ont commencé à décrocher, nous progressions tour après tour. Il y a des signes positifs, mais clairement, il y a de la place pour l'amélioration, j'en suis sûr.

Ferrari, Red Bull et vous êtes sur un rythme très similaire, cela doit vous mettre en confiance pour dimanche ?

Oui, je pense que nous devons comprendre pourquoi notre rythme de course est bien plus rapide que notre rythme de qualifications. Nous avons vu que la McLaren était vraiment forte sur un seul tour. Nous n'arrivons pas à faire fonctionner les pneus sur un tour lancé, et nous pensons que sur la durée d'une course, nous sommes dans une assez bonne fenêtre. C'est évidemment toujours un équilibre à trouver, vous ne pouvez pas mettre tous vos œufs dans le même panier pour dimanche. Comme je l'ai dit, il y a des signes positifs, mais ce n'est pas encore [parfait].

Il y a des nouveautés sur la voiture, pouvez-vous ressentir les changements ?

Le circuit de Silverstone est très différent. Nous savions qu'avec les virages et les hautes vitesses, ça allait être un peu un défi et ça s'est avéré vrai. Dans Copse, Maggots et Becketts, la voiture rebondit, donc on doit essayer de comprendre ça. Pas de marsouinage dans les lignes droites, c'est au moins un signe positif. Il y a donc des points positifs, nous avons juste besoin de nous concentrer dessus.

De la pluie est possible [pour les qualifications], ça peut aider ?

Je ne sais pas pour être honnête. Nous étions assez forts sous la pluie à Montréal. Je prends, notre rythme de qualifications n'est pas tout à fait le même que celui de nos rivaux.

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