Todt : "Verstappen et Schumacher ont quelque chose en commun"

Jean Todt ne tarit pas d'éloges sur Max Verstappen, la nouvelle superstar de la Formule 1.

Max Verstappen, Red Bull Racing, 1er, dans le parc fermé

Double Champion du monde en titre, Max Verstappen est bien parti pour connaître un nouveau succès, lui qui a remporté deux des trois premiers Grands Prix de la saison 2023 et fini second à Djeddah. À 25 ans seulement, le Néerlandais a déjà 80 podiums dont 37 victoires à son actif, et ses performances dominatrices suscitent l'admiration de Jean Todt.

Président de la FIA pendant douze ans après avoir mené la Scuderia Ferrari au sommet, Todt demeure un observateur avisé de la Formule 1. Lorsque le Corriere della Sera lui demande de comparer Verstappen à Michael Schumacher, avec qui le Français a connu le succès à Maranello de 1996 à 2006, celui-ci répond au sujet du jeune loup : "Rapide, il commet peu d'erreurs. Il a la même combativité que Michael."

"Mais sur le plan humain, je connais trop peu Max pour le juger. Michael, lorsqu'il courait, pouvait paraître un peu arrogant et odieux, mais c'était une attitude qui servait à cacher sa timidité. Il était humble, se remettait toujours en question. Il n'a jamais rejeté la faute sur l'équipe, même lorsque les freins ont lâché à Silverstone [où il s'est cassé la jambe, ndlr] à cause de nous. Je ne fais pas de comparaisons, mais Max et lui ont quelque chose en commun."

Jean Todt, Team Principal, Ferrari, et Michael Schumacher, 1ère position, sur le podium

Jean Todt et Michael Schumacher sur le podium du Grand Prix du Japon 2000, où ils ont remporté le titre mondial des pilotes

Les derniers jours de Todt à la tête de la FIA avaient été marqués par la polémique du Grand Prix d'Abu Dhabi 2021, où Max Verstappen a remporté son premier titre mondial de manière controversée, puisqu'une application incorrecte du Règlement Sportif par la direction de course y avait contribué. Le Cantalien avait alors dû tempérer les ardeurs des directeurs des deux écuries en lice pour le titre.

"Je n'ai rien fait, ce n'est pas le rôle du président de la FIA", indique Todt, qui prend pour exemple le président de la FIFA, Gianni Infantino. "Les arbitres doivent être autonomes ; avez-vous déjà entendu Infantino dire 'Ici il y avait un penalty, et là non' ? Dans le documentaire ["Jean Todt, la méthode" sur Canal+], on voit que je regarde cette course dans ma maison de campagne avec l'équipe de tournage. [Christian] Horner et [Toto] Wolff m'appellent, et je leur dis : 'Je ne peux pas intervenir, cela relève de la responsabilité des commissaires et du directeur de course'."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Il n'est pas question d'un concept B pour Ferrari
Article suivant Clear évoque les frictions entre Villeneuve et Head chez Williams

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France