Vasseur : Ferrari ne m'a pas attendu pour gommer ses faiblesses

Tout juste arrivé à la tête de la Scuderia Ferrari, Frédéric Vasseur a minoré son propre impact à court terme et rappelé que l'écurie travaillait déjà à corriger ses faiblesses.

Frédéric Vasseur, Ferrari

Frédéric Vasseur, Ferrari

Ferrari

Après avoir succédé à Mattia Binotto à la tête de Ferrari, Frédéric Vasseur se trouve actuellement dans une phase d'apprentissage de l'organisation. L'ancien responsable d'ART Grand Prix et de Sauber/Alfa Romeo veut tout d'abord s'attacher à connaître au mieux les femmes et les hommes en place du côté de Maranello avant de prendre la moindre décision.

"Ma première décision, elle est personnelle : si je dois m'intégrer dans l'équipe – parce que c'est mon premier objectif –, c'est de bien connaître les gens", a-t-il expliqué au micro de Canal+. "Ce sont des grosses structures, on a besoin de passer un peu de temps en face à face avec les personnes. Et voilà, je suis un peu dans cette phase en ce moment ; je n'ai pas de décision à prendre, je ne suis pas du tout arrogant par rapport à l'organisation en place. Je veux déjà me faire mon idée, comprendre ce qui se passe avant de passer la seconde."

Aussi, il rappelle comme une évidence que son impact à court terme sera limité, notamment sur l'aspect technique de la Formule 1 qui succédera à la F1-75 et sur laquelle il n'a eu et n'aura aucune influence dans l'immédiat. "Pour la conception [de la voiture 2023], [ma contribution] est nulle parce que la voiture a été conçue il y a quelques mois déjà. Les moteurs sont finis depuis quelques semaines donc il ne faut pas imaginer que je puisse avoir un quelconque impact sur la perfo de la voiture qui va rouler dans 15 jours, ce n'est pas vrai."

L'impact que j'aurai sur la voiture il sera plus à moyen ou à long terme, sur le fait de mettre en place quelques process, de mettre en place des gens, une organisation.

Fred Vasseur

Mais en façonnant petit à petit l'environnement de travail au sein de la Scuderia, cet impact finira, espère-t-il, par se lire et en particulier sur la monoplace de l'année prochaine : "Ce que je peux faire, de par mon expérience, de par ce que j'ai fait les 30 dernières années, c'est amener un état d'esprit qui est assez particulier à la course, où c'est une amélioration perpétuelle, on doit toujours essayer de faire mieux demain qu'aujourd'hui, être toujours dans cette mentalité-là. Et après, l'impact que j'aurai sur la voiture il sera plus à moyen ou à long terme, sur le fait de mettre en place quelques process, de mettre en place des gens, une organisation, mais ça, ça contribuera certainement à la voiture de 2024."

Vasseur rappelle également une autre évidence : il n'a pas été attendu comme le messie du côté de l'Italie. Si des faiblesses ont été identifiées pendant et au terme de l'exercice 2022, l'équipe travaille déjà dessus : "Il y a eu tout un tas de problèmes, et il y en a dans toutes les équipes. Notre métier, en tant que responsable d'équipe, c'est d'améliorer la performance. Donc même quand tu es dans une situation dominante, on doit trouver les points faibles de l'organisation et les améliorer. L'équipe ne m'a pas attendu pour travailler dessus et pour essayer de trouver des solutions. J'espère, notamment pour les moteurs, que c'est sous contrôle et j'espère que [coté] stratégie on fera un bien meilleur travail dans le futur."

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