Vergne : "Ce qu'a fait Hamilton, c'est tout sauf de la chance"

Jean-Éric Vergne salue le pari fait par Lewis Hamilton de rejoindre Mercedes fin 2012.

Lewis Hamilton,  Mercedes AMG F1 W04,  Jean-Eric Vergne,  Scuderia Toro Rosso STR8

Photo de: Sutton Motorsport Images

Lorsque Lewis Hamilton a signé chez Mercedes en septembre 2012, un certain scepticisme régnait quant à cette décision. Après tout, le Britannique évoluait aux avant-postes avec McLaren, déjà auteur de trois succès cette saison-là quand les Flèches d'Argent n'en comptaient qu'un sur les trois dernières campagnes en date.

Bien entendu, la suite des événements a donné raison à Hamilton, qui a remporté six titres mondiaux avec la marque à l'étoile après celui de 2008 obtenu chez McLaren et pourrait en ajouter un autre à sa collection cette saison. Jean-Éric Vergne, qui a côtoyé l'Anglais en Formule 1 de 2012 à 2014, reconnaît avoir été bluffé par le flair et par la réussite de celui-ci.

Interrogé au sujet du timing des choix de carrière dans le podcast Beyond The Grid, Vergne indique : "C'est quelque chose de très important. Certains appellent ça la chance, et avec le temps, je me suis rendu compte que ce n'était pas complètement vrai. Le meilleur exemple, pour moi, est Lewis. Je me rappelle, c'était en Inde en 2012, il était encore chez McLaren et il partait chez Mercedes. Mercedes était une nouvelle écurie qui ne gagnait pas de courses et en était loin."

"Je lui ai dit : 'Tu es fou, pourquoi est-ce que tu vas là-bas ? Tu es dans la meilleure équipe avec McLaren'. Il m'a répondu : 'Parce qu'il faut que je construise cette écurie autour de moi. J'en ai besoin si je veux battre Sebastian [Vettel]'. Évidemment, Sebastian gagnait tout à l'époque, et quand je regarde la carrière de Lewis chez Mercedes, ce qu'il a fait, c'est tout sauf de la chance. Le gars faisait confiance aux gens qui étaient dans l'équipe au début, il lisait en eux. Avec Toto Wolff et tous les techniciens derrière, ainsi que l'argent qui allait être injecté dans cette écurie, il savait qu'il avait toutes les chances, s'il travaillait bien avec l'équipe, d'en faire la plus victorieuse de la décennie, et aussi de devenir le pilote le plus victorieux de tous les temps. Et c'est ce qu'il a fait."

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"Beaucoup de gens peuvent dire qu'il a la voiture la plus rapide, que c'est facile pour lui, mais il a construit cette chance, il a bâti cette équipe avec Toto Wolff et tous les gens chez Mercedes. Ce n'est pas de la chance, c'est beaucoup de travail, c'est avoir une vision sur le long terme : il l'avait, contrairement à beaucoup d'autres pilotes."

Après les quatre titres de Sebastian Vettel avec Red Bull, Mercedes reste invaincu depuis le début de l'ère turbo hybride, avec déjà six couronnes pour Lewis Hamilton et celle de Nico Rosberg en 2016, même si la domination de la marque à l'étoile est mise à mal par Max Verstappen cette saison.

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