Formule 1 GP d'Azerbaïdjan

Verstappen/Pérez : "Pas vraiment une consigne" selon Horner

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, assure que l'échange de positions entre Max Verstappen et Sergio Pérez lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan ne constituait pas "vraiment" une consigne d'équipe, en dépit de l'instruction donnée au Mexicain de "ne pas se battre".

Après avoir pris les commandes du Grand Prix d'Azerbaïdjan au départ face au poleman Charles Leclerc, Sergio Pérez s'est constitué un petit matelas d'avance sur le Monégasque lors du début de l'épreuve. Une fois la Ferrari passée par les stands sous Virtual Safety Car, c'est Max Verstappen qui s'est retrouvé directement derrière la Red Bull frappée du numéro 11.

Victime de graining sur ses pneus mediums arrière, Pérez a commencé à progressivement perdre du rythme avant d'être rattrapé par son équipier. Une fois la jonction faite, son ingénieur lui a rapidement indiqué de "ne pas se battre" contre le pilote numéro 1 à la radio et, au début du 15e tour, le Néerlandais le dépassait sans aucune résistance au premier virage.

Une situation que d'aucuns ont interprété comme une consigne d'équipe, trois semaines après l'épisode controversé du GP d'Espagne. Mais Christian Horner refuse d'être aussi catégorique : "Je pense qu'aujourd'hui, ce n'était pas vraiment des consignes d'équipe. Il y avait simplement une voiture plus rapide et une voiture plus lente."

"Max avait un avantage significatif sur Checo à ce moment-là, qui avait un graining assez important sur ses pneus arrière. Donc c'est juste une question de : 'les gars, ne vous poussez pas contre le mur des stands ici'. Si une voiture est plus rapide, vous savez, il faut le reconnaître, et se concentrer sur l'obtention du meilleur résultat pour l'équipe."

Sergio Pérez et Max Verstappen lors du GP d'Azerbaïdjan

Sergio Pérez et Max Verstappen lors du GP d'Azerbaïdjan

Et pour ajouter un argument de plus à cette démonstration, l'exemple est tout trouvé : l'accrochage entre Verstappen et Daniel Ricciardo à Bakou en 2018. "La différence de rythme entre les deux pilotes était si importante, et nous en avons discuté le matin. Nous avons dit : 'écoutez, si vous vous battez l'un contre l'autre, laissez simplement de l'espace à l'autre'. Et c'est ce qu'ils ont fait, car 2018 n'est pas très loin dans nos esprits."

"Il était très important que les pilotes, à ce stade du championnat, soient fair-play entre eux car il s'agit de maximiser les points face à Ferrari. Nous savons qu'ils ont une voiture très rapide en ce moment, mais nous avons vu à quelle vitesse les choses peuvent changer. Donc, en tant qu'équipe, nous devons donner la priorité à cela."

Horner a d'ailleurs salué la docilité de Sergio Pérez et son acceptation de la situation, suggérant que le Mexicain avait souffert en course de son set-up favorisant les qualifications. "Je pense que Checo est un gars mature. Il a une vue d'ensemble et il comprend que c'est un long, long championnat. Il est dans la forme de sa carrière après Monaco."

"Mais je pense que peut-être, avec le recul, en abordant ce week-end, il y a eu trop d'importance accordée aux qualifications dans ses réglages au vu de la dégradation du pneu arrière qu'il a connue. C'est donc quelque chose à examiner. Max était assurément en meilleure posture en course que Checo à la fin de son premier relais."

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