Verstappen soupçonne la flexibilité de l'aileron Mercedes

Max Verstappen a expliqué ce qu'il suspectait sur l'aileron arrière de la Mercedes de Lewis Hamilton dans le parc fermé d'Interlagos, et ce n'est pas le système DRS.

L'aileron arrière de Valtteri Bottas, Mercedes W12

L'aileron arrière de Valtteri Bottas, Mercedes W12

Andy Hone / Motorsport Images

Au lendemain d'une attitude qui a eu des répercussions inattendues, et après s'être expliqué auprès des commissaires du Grand Prix de São Paulo, Max Verstappen a livré sa version des faits quant à l'affaire du parc fermé. Après des Qualifs Sprint qui ont souri à Valtteri Bottas et qui le contraindront à partir deuxième sur la grille de départ dimanche, le Néerlandais est revenu sur l'épisode qui lui a finalement valu une amende de 50 000 €, alors que Lewis Hamilton a été exclu des qualifications en raison d'un DRS non conforme.

Verstappen explique que ce n'est pas le DRS qui l'interloquait avant que celui-ci ne soit vérifié par le délégué technique de la FIA, mais la flexibilité de l'aileron arrière de la Mercedes. C'est ce dont il a voulu s'enquérir dans le parc fermé à l'issue des qualifications vendredi soir à Interlagos.

"Je regardais clairement l'aileron", confirme le pilote Red Bull. "Oui, on peut voir exactement ce que j'ai fait sur la vidéo. Je regardais simplement l'aileron pour voir à quel point il était flexible à cet endroit-là." Interrogé à plusieurs reprises, il a insisté sur le fait que son geste n'avait "rien à voir du tout avec le DRS".

Verstappen a expliqué qu'il était suspicieux depuis l'introduction des tests renforcés de flexibilité par la FIA au début de l'été, à partir du Grand Prix de France. "Il y a eu des discussions et, bien sûr, il y a toujours des choses à regarder, car à certaines vitesses on dirait que l'aileron est flexible", justifie-t-il. "Évidemment, vous savez qu'au début de la saison, nous avons tous dû changer un peu les ailerons arrière à cause de leur affaissement. Mais on dirait qu'il y a toujours quelque chose qui s'affaisse [sur la Mercedes]. C'est pourquoi je suis allé jeter un coup d'œil."

"Nous suspectons qu'il y ait quelque chose", précise-t-il au micro de Sky Sports. "Je pense qu'il se passe encore quelque chose avec le plan principal [de l'aileron], qui s'ouvre et leur donne plus de vitesse de pointe. [...] J'ai juste regardé l'aileron arrière et il y a clairement quelque chose qui se passe."

Concernant "la grosse amende" dont il devra s'acquitter pour cette attitude, Verstappen préfère ironiser en souhaitant aux officiels de s'offrir "un bon dîner avec beaucoup de vin". "J'espère du bon vin, cher, ce serait chouette", ajoute-t-il. "Ils peuvent m'inviter à dîner aussi, je paierai. Je dois payer [l'amende, pas Red Bull]."

Concernant la disqualification de Lewis Hamilton en raison de l'illégalité du DRS, le clan Red Bull est lui aussi convaincu de la bonne foi de Mercedes et de l'absence d'intention délibérée de tricherie.

"C'est difficile de concevoir quelque chose dans le but d'enfreindre un règlement. Ce serait très moche", estime le directeur de Red Bull, Christian Horner, au micro de Sky Sports. "Les ingénieurs repousseront toujours la limite. Cette réglementation est comme une encyclopédie. Alors en essayant de la traduire et de l'interpréter, les ingénieurs repousseront toujours les frontières. Nous l'avons vu cette année et nous avons été remis en question, Mercedes a été remis en question. C'est un casse-tête pour la FIA car ils doivent contrôler tout ça."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Hamilton "accablé" par sa disqualification à São Paulo
Article suivant La disqualification de Hamilton s'est jouée à 0,2 mm

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France