Formule 1 GP du Canada

Verstappen surpris par les enjeux de fiabilité en 2022

Max Verstappen admet qu'il ne s'attendait pas à ce que la fiabilité soit un facteur aussi décisif dans la course au titre cette saison, entre Red Bull et Ferrari.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Alors que le championnat vit ce week-end son neuvième acte et s'approche doucement de la mi-saison, la fiabilité a déjà joué un rôle important dans le rapport de force qui oppose Red Bull Racing à Ferrari. Après avoir souffert de deux abandons sur panne lors des trois premiers Grands Prix, Max Verstappen a pour le moment mis de côté cette mauvaise fortune, qui touche désormais Ferrari depuis plusieurs courses. La bérézina a été totale pour la Scuderia la semaine dernière à Bakou avec un double abandon, et une défaillance moteur qui a des répercussions dès aujourd'hui pour Charles Leclerc avec un départ en fond de grille.

"J'ai déjà eu mes propres problèmes, donc j'essaie juste de continuer à être performant le plus régulièrement possible", rappelle Max Verstappen, qui a brillamment signé la pole position du Grand Prix du Canada samedi, sous la pluie. "Je sais que Charles part loin pour cette course, bien sûr, mais on doit simplement se concentrer sur notre propre performance."

Cette incidence de la fiabilité dans la course au titre, le Champion du monde reconnaît ne l'avoir pas forcément vue venir en dépit de la toute nouvelle réglementation technique qui a accouché de monoplaces nouvelle génération cette année.

"Oui, c'est vrai", constate-t-il. "Franchement, je ne m'attendais pas à ce que la fiabilité devienne un facteur si important. Ni de notre côté au début de la saison, ni chez Ferrari. Mais je pense que c'est principalement parce que tout le monde est à la limite, et aussi parce que ces voitures sont encore très jeunes."

Vainqueur à quatre reprises en 2022, Max Verstappen impose un rythme soutenu lorsqu'il n'est pas trahi par sa mécanique et jusqu'ici, le scénario qui l'a propulsé en tête du championnat le contente davantage que celui de l'an passé. "Je préfère avoir une bonne voiture qui domine, ça rend la vie beaucoup plus facile", sourit-il.

Sur le plan personnel, les qualifications de Montréal ont confirmé un retour au premier plan dans cet exercice après deux rendez-vous plus difficiles en la matière : "Ça a été bien plus simple tout le week-end, dès le début, donc c'est bien. C'est un circuit différent, qui requiert des choses différentes sur la voiture aussi".

Reste à savoir quel scénario offrira le Grand Prix du Canada ce soir, alors qu'un trouble-fête nommé Fernando Alonso s'élancera depuis la première ligne. "On ne sait jamais dans le premier tour, mais normalement, en course ils ne devraient pas être nos concurrents", relativise Max Verstappen, qui se tourne davantage vers Carlos Sainz, troisième : "Si l'on prend les longs relais vendredi, c'était très serré entre Ferrari et nous. Je m'attends donc à ce que ça le reste avec Carlos."

Propos recueillis par Ronald Vording

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