Vowles encourage Albon à garder son franc-parler à la radio
Alexander Albon n'a pas hésité à remettre en question les demandes de son écurie au Grand Prix de Miami, et c'est une attitude à laquelle le directeur d'équipe James Vowles est tout à fait favorable.
Photo de: Williams
Pour un quatrième Grand Prix consécutif, les points ont échappé à Alexander Albon à Miami. Lors d'une course sans abandon, avec 27 secondes entre la sixième et la 16e place à l'arrivée, la bataille était rude. Onzième sur la grille, Albon a passé l'essentiel de l'épreuve à proximité du top 10 mais n'a finalement pas pu faire mieux que 14e à l'arrivée… à dix secondes de la dixième place occupée par Kevin Magnussen.
Lors de cette course, c'est notamment l'agacement du pilote anglo-thaïlandais qui a été remarqué : l'intéressé était en désaccord avec les requêtes de son écurie concernant les moments stratégiques où attaquer ou économiser les pneus. Du côté de Williams, cette approche ne représente pas un problème.
"En fait, j'encourage ça, je trouve que c'est positif", indique le directeur d'équipe James Vowles à Motorsport.com. "Personne ne sait mieux que lui ce qui se passe dans la voiture. Je l'ai entendu s'exprimer ainsi quelques fois, mais c'est constructif, ce n'est pas négatif."
"La frustration d'Alex était normale. Il était dans une phase où nous savions avoir une opportunité face à Valtteri [Bottas], mais seulement si nous pouvions créer une différence suffisante entre eux au niveau des pneus. Et il faut souligner que la menace venant de derrière allait être énorme. L'équilibre était difficile à trouver."
"Avec le recul, il se rendra compte que nous allions finir là, quoi que nous fassions. L'ingénieur était dans une position horrible, car il n'y a pas de bonne réponse. S'il avait attaqué, nous aurions eu l'air encore pire, et s'il avait géré davantage, nous aurions fini au même endroit."
Alexander Albon (Williams)
La satisfaction est malgré tout au rendez-vous. "Je suis relativement content que notre résultat corresponde au niveau de la voiture", poursuit Vowles. "Nous avons fait durer le premier relais aussi longtemps que possible, nous avons essayé d'équilibrer les deux relais, mais quoi qu'il en soit, il manquait juste quelques dixièmes [au tour]. Le point positif, c'est que nous avons fini à dix secondes des points, mais il n'y a pas eu d'abandons, rien n'a raté. Pas de VSC, pas de Safety Car, pas de drapeau jaune, pas de pluie, rien. Être à dix secondes des points avec notre voiture, ça me va ! Je ne pensais pas que cette piste allait nous convenir, du tout."
Malgré des performances encourageantes, avec quatre passages en Q2 dont une Q3 en cinq Grands Prix pour Albon, Williams ne concrétise toujours pas le dimanche, n'ayant inscrit qu'un point – encore moins que les deux unités de la Scuderia AlphaTauri, qui a probablement la monoplace la moins compétitive du plateau.
"Ce qui est décevant, c'est évidemment que nous restons dixièmes du championnat. Haas a avancé en marquant de nouveaux points. L'autre chose intéressante, c'est que ça change d'une course à l'autre – si l'on remonte à Bakou, McLaren était super compétitif. La manière dont je décris la situation est qu'il y a quatre écuries qui se battent pour ce dernier point et que ça va se jouer selon les caractéristiques de la piste – et selon si l'on fait du bon travail ou pas", conclut Vowles.
Propos recueillis par Adam Cooper
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