Près de 100 tours pour Johann Zarco à Mandalika
La journée de découverte du nouveau circuit de Mandalika, en Indonésie, par les pilotes MotoGP a vu Johann Zarco se montrer très actif avec près de 100 tours à son compteur.
Johann Zarco a mené une première journée d'essais très active en Indonésie, désireux d'engranger les kilomètres pour découvrir la piste de Mandalika tout en poursuivant son adaptation à la Ducati GP22. Le pilote français a bouclé un total de 96 tours, ce qui correspond à 413 km sur cette piste très courte, avec notamment trois séries assez longues après l'interruption puis en fin de journée.
"Je suis plutôt content. Ça a été une bonne journée", se félicite Johann Zarco. "Pour ce test, je voulais vraiment faire beaucoup de tours pour m'amuser sur la moto et me sentir plus à l'aise en ayant plus d'automatismes. Sepang s'est plutôt bien passé, mais on poussait pour de la performance, parce que tout le monde était super rapide. Ici, il faut qu'on apprenne la piste, donc cela aide de faire beaucoup de tours. C'est une petite piste, faire plus de tours permet donc aussi de l'apprendre."
"Je fais des tours, sans penser au fait d'avoir la moto de 2021 ou de 2022. Je gagne en sensations, et je sais que quand les sensations seront bonnes, je serai en mesure d'exploiter le potentiel de la moto. Ce potentiel est assez élevé depuis l'année dernière. Je ne me mets vraiment pas ça en tête, mais j'ai la moto de 2022 donc je fais des tours avec. J'ai pratiquement fait 100 tours aujourd'hui, donc 400 km, et c'est vraiment bien pour Ducati."
Une piste intéressante
Outre cette expérience, précieuse en cette période de pré-saison, le pilote Pramac juge sa performance "pas trop mauvaise", et s'en félicite. Tout en établissant le 13e temps du jour, à 1"126 de la référence de 1'32"466 de Pol Espargaró, il a aussi signé la meilleure vitesse de pointe en 314,8 km/h, l'une des plus faibles observées parmi les pistes du calendrier actuel.
"La piste est intéressante", juge-t-il. "Il y a cette section rapide avec les virages 5, 6, 7, 8 et 9 : si on se sent bien sur la moto, je pense qu'il est possible de faire la différence dans cette portion. Et puis c'est une petite piste : on met tout juste les gaz et on arrive déjà au virage suivant ! Mais si on arrive à gérer ça, je pense qu'il est possible de prendre du plaisir."
"Pour ce qui est des changements de direction assez rapides, le dernier secteur en Thaïlande est un peu comme ça, avant le dernier freinage. Et puis le dernier freinage, pour le virage 16, même quand on y passe à pied, on dirait l'Argentine. Mais c'est quand même un peu différent, car on ne prend pas la même trajectoire. Ce sont les deux portions qui rappellent d'autres pistes", décrit le pilote français. "Pour ce qui est du premier secteur, je n'ai pas à l'esprit une autre piste, mais c'est sympa. Ce premier secteur, on dirait une piste de kart mais avec une grosse moto, donc c'est une sensation plutôt sympa."
Ce qui était moins sympa, en revanche, c'étaient les conditions dans lesquelles se trouvait la piste pour cette première journée. Un état de saleté tel que les pilotes ont même rencontré les officiels pour envisager une interruption de leur travail, avant de finalement poursuivre le roulage mais essentiellement dans le but de dégager une trajectoire propre pour la suite.
"C'était vraiment incroyable de voir à quel point c'était sale. II y avait énormément de poussière. Je n'avais jamais vu la moto [dans cet état], ni mes cuirs, mes bottes ou mon casque. Tout était super sale ce matin sur le mouillé, et même cet après-midi sur le sec et en pneus slicks. C'était assez piégeux, donc il était nécessaire de rouler pour nettoyer la piste", explique Zarco, conscient que la limite est ténue en l'état : "Quand on veut pousser un peu plus fort, si on sort juste un tout petit peu en dehors de la trajectoire, on risque de tomber."
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