Jorge Martín : "Nous n’avons pas de point fort"
Tandis qu'à la veille du Grand Prix du Qatar, Jorge Martín pensait pouvoir prétendre au podium, voire à la victoire, il repart finalement de Losail très sceptique sur les performances de sa Ducati après une course difficile.
Jorge Martín a vécu un dimanche compliqué au Qatar, mais celui-ci a quelque peu confirmé les doutes que le pilote Pramac avait émis tout au long du week-end. Auteur de la pole position, il avait pourtant très souvent été le meilleur représentant Ducati lors des essais et il faisait logiquement partie des favoris pour la course. Toutefois il avait reconnu ne pas se sentir complètement confiant en raison d'une GP22 pas encore suffisamment sous contrôle, même s'il espérait se battre dans le groupe de tête.
Ses espoirs se sont rapidement envolés après un départ manqué, comme la majorité des pilotes Ducati sur la grille, à l'image de son coéquipier Johann Zarco qui s'est rapidement retrouvé en 20e position. Martín a toutefois affirmé que la procédure de départ était "la même que l’an dernier", balayant ainsi l'idée que le constructeur italien ait pu effectuer des changements.
"J'ai fait de bons départs lors des tests et des essais, mais aujourd'hui j'ai peut-être lâché l'embrayage un peu trop vite ou quelque chose s'est passé", a-t-il expliqué. "Je ne suis pas très bien parti, mais j'étais malgré tout dans les trois premiers. Mais je me suis retrouvé tout près d'Enea [Bastianini], j'ai dû couper les gaz et de nombreux pilotes m'ont doublé. À partir de là, tout s'est mal passé. Ça n'a pas été la meilleure journée pour moi."
On attendait en effet une remontée du #89 après la vitesse qu'il avait montrée lors des qualifications, mais il a immédiatement été en difficulté et n'a pas pu se servir de la puissance de sa Ducati afin de récupérer sa position initiale. "Je pensais malgré tout avoir la possibilité de remonter, mais tour après tour je perdais beaucoup en ligne droite, à l'accélération, et je n'ai pas pu passer l'Aprilia ou les Suzuki. Nous avons beaucoup perdu sur nos points forts", a-t-il déclaré au micro du site officiel du MotoGP.
Avec une GP22 dont le moteur doit encore être mis au point, Martín a exprimé de sérieux doutes sur sa compétitivité. "Je ne sais pas quel est notre point fort, nous n'en avons pas", a-t-il lâché. "Nous devons bien comprendre et nous concentrer là-dessus pour essayer de progresser, car septième ou huitième était la position maximale à laquelle je pense que j'aurais pu finir aujourd'hui."
Finalement, il a vu sa course s'arrêter prématurément après avoir été fauché par Pecco Bagnaia, lui aussi en difficulté sur sa machine. Heureusement plus de peur que de mal dans cet accrochage impressionnant et Martín s’en est sorti sans fracture au doigt, contrairement à ce qu'il avait craint sur le moment.
Après avoir décroché le titre constructeurs l'an dernier, Ducati connaît un début de saison bien plus compliqué. Le pilote Pramac est en conséquence bien moins optimiste qu'à la veille du premier Grand Prix, et encore loin de l'objectif de victoires qu'il s’était fixé. "Nous sommes en difficulté", a-t-il conclu, sans cacher sa déception. "Nous avons eu des problèmes et nous devons comprendre."
Avec Léna Buffa
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