Luca Marini : "Le pire week-end de ma carrière"
Luca Marini a connu un Grand Prix du Qatar extrêmement compliqué avec de nombreuses difficultés sur l'avant de sa moto, qui lui ont fait perdre beaucoup de temps et l'ont relégué en queue de peloton.
Les attentes de Luca Marini et de son équipe étaient hautes pour cette première course de la saison au Qatar, au vu des très bons tests hivernaux réalisés lui qui a dominé l'une des journées d'essais en Indonésie, mi-février. Mais l'Italien a finalement dû revoir son objectif de rouler parmi les premiers, la faute à des soucis rencontrés tout au long du week-end. Si des solutions ont été trouvées juste avant la course, sa 13e place finale n'enlève en rien sa déception générale.
"Ce week-end a été un désastre complet, le pire de ma carrière", a-t-il déclaré à l'arrivée. "Vendredi, mais aussi [samedi], rien ne fonctionnait bien, mon feeling avec la moto était étrange. C'était très difficile d'entrer dans les virages. Il semble que nous ayons compris quel était le problème [dimanche]. Nous avons fait des changements et en course tout était normal, et je pense que c'est important."
Dès les premiers essais libres, le pilote VR46 a en effet manqué d'adhérence à l'avant et a été victime d'une chute. Sa première journée a ainsi été conditionnée par ce souci, le faisant prendre beaucoup de retard sur les autres en roulant très peu. Le lendemain, la situation était la même et il se montrait alors "très inquiet" pour la course concernant l'usure de son pneu avant. "Là, comme ça, je ne peux même pas essayer d'être aussi rapide que les autres. J'essaye juste de ne pas chuter et de faire des tours pour apporter un retour correct à mon équipe et à Ducati afin de résoudre ce problème", expliquait-il. "C'est impossible de faire un bon chrono."
Ces problèmes "étranges", qui n'étaient pas apparus lors de la pré-saison, ont plongé Marini dans l'incompréhension. Avec une 17e place lors des qualifications, derrière même son coéquipier débutant Marco Bezzecchi, il ne visait rien d'autre que voir l'arrivée de la course et en tirer le plus d'enseignements possibles. Ce fut chose faite dimanche, où il se félicitait : "Le plus important ce week-end était de finir la course et de recueillir des informations, essayer les cartographies électroniques pour tenter de comprendre et de recueillir des données afin d'arriver en Indonésie en étant plus prêts et y connaître un week-end normal du vendredi au dimanche, sans les choses étranges que nous avons eues ce week-end."
En procédant à des modifications sur chacune de ses motos lors du warm-up, son équipe semble être parvenue à régler le souci, ce qui lui a permis de retrouver des "sensations normales et naturelles" en course. Toutefois, toujours en proie à ce qu'il juge être un manque de performance au niveau électronique, il se montrait prudent sur sa prestation : "J'ai eu l'impression de recommencer à piloter ma moto, comme en Indonésie et durant les tests. C'est le plus important, mais je ne pouvais pas m'attendre à grand-chose de la course. Nous sommes encore loin."
Le championnat est long
Luca Marini
Marini n'est pas le seul pilote Ducati à avoir rencontré des difficultés au Qatar, même s'il semble avoir été celui qui a le plus souffert. Johann Zarco a aussi connu un début de week-end compliqué et ses impressions ont aidé l’Italien à mieux cerner ses propres problèmes le samedi. En course, tous deux se sont sentis plus à l'aise, quand Jorge Martín et Pecco Bagnaia ont encore manqué de feeling, jusqu'à chuter après s'être accrochés.
Le ressenti général n'est donc pas très bon du côté du constructeur de Borgo Panigale, qui n'a pas encore complètement cerné sa GP22. "Nous devons travailler mais c'est une nouvelle moto et je suis conscient des efforts que fait Ducati pour atteindre le niveau que nous avions l'an dernier, être la meilleure moto de la grille", a toutefois affirmé Marini, qui croit en ses capacités et en celles de la marque italienne. "Je suis certain que nous pouvons y arriver, nous devons seulement encore travailler, rester calmes et sereins car le championnat est long, mais nous arriverons devant nous aussi."
"Quand tout sera bon, il est certain que nous serons là comme tous les autres pilotes. Ils sont très rapides mais nous aussi. Je suis plus fort que l'an dernier, beaucoup plus, donc je veux juste tout assembler. Quand nous aurons le package à 100% et que je me sentirai à l'aise, je pourrai être là, c'est certain."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Meilleurs commentaires
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.