Marc Márquez n'a pas de souvenirs de sa chute en Indonésie

De retour à la compétition cette semaine à Austin, Marc Márquez a évoqué le violent accident dans lequel il s'est blessé en Indonésie, au terme d'un week-end qui s'était avéré particulièrement rude pour lui.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

Marc Márquez a fait son retour dans le paddock MotoGP à Austin, épreuve qui marque son retour à la compétition après sa chute en Indonésie, il y a près de trois semaines. Longuement interrogé sur ce violent highside qu'il a subi pendant le warm-up et qui avait entraîné son forfait pour la course de Mandalika puis la suivante, le pilote Honda a admis ne pas avoir véritablement de souvenirs de cet accident, dont il s'était relevé en titubant, souffrant d'une commotion cérébrale.

"Je ne me souviens pas de grand-chose. Je me souviens plus des images vidéo que de ce que j'ai ressenti", a-t-il expliqué. "Le GP d'Indonésie a été l'un des pires Grands Prix de ma carrière car je suis tombé trop souvent, parfois sans le comprendre, et en particulier au warm-up où j'ai fait un highside avec un pneu arrière neuf."

Cette chute au warm-up faisait suite à quatre autres accidents subis par le #93 depuis le début du week-end en Indonésie. Un vif échange entre Alberto Puig et Piero Taramasso par médias interposés y avait fait suite, alors que Michelin était pointé du doigt après avoir fourni pour ce Grand Prix un pneu arrière à la carcasse plus rigide, différente de celle utilisé le mois précédent lors des tests de pré-saison sur place et que le HRC avait dominés. Marc Márquez, lui, a résumé la situation avec simplicité, arguant que cette carcasse était impliquée dans ses chutes mais que Honda n'avait pas su s'y adapter.

"La dernière chute en Indonésie a été lourde. Pendant tout le week-end, on a eu beaucoup de problèmes avec l'arrière ; on mettait beaucoup de poids sur l'arrière, mais du coup ça poussait beaucoup sur l'avant quand on montait un pneu neuf. C'est pour ça que je suis tombé en qualifs, parce que ça poussait beaucoup sur l'avant. Ensuite, on a fait un petit changement au warm-up pour essayer de comprendre, mais ça a été le problème tout le week-end", a-t-il relaté.

"La raison, je pense, c'est une carcasse différente à l'arrière à laquelle on ne s'est pas bien adaptés, ou bien on n'a pas bien changé les réglages pour cette carcasse. Il est vrai que pendant la pré-saison on avait été très rapides là-bas, on avait très bien roulé et on n'avait pas eu de problèmes, mais au Grand Prix on avait une carcasse différente et c'était complètement différent."

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Touché par un problème de diplopie, comme il l'a déjà connu à la fin du mois d'octobre et il y a dix ans, le champion espagnol s'est rapidement remis de ces troubles de la vision, si bien qu'il a obtenu le feu vert de ses médecins personnels pour reprendre la compétition, et a même évalué sa capacité à piloter une moto cette semaine sur un circuit près de chez lui. Le contrôle médical officiel du championnat doit le confirmer incessamment.

"Je suis tombé au pire endroit et celui où je ne pensais pas tomber. Heureusement pour moi, je suis là. Certes, ma vue a été touchée, mais tout mon corps allait bien. Donc même si j'ai manqué cette course et celle de l'Argentine, je me sens chanceux après cette chute", a-t-il assuré ce jeudi depuis Austin.

"C'est passé, maintenant il est temps de reconstruire ma confiance, de recommencer ce processus. Ça a été très dur en Indonésie et la semaine suivante a été plus dure encore mais, heureusement pour moi, je suis ici, alors c'est positif."

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