Miller : Une saison MotoGP intense et imprévisible, "sous stéroïdes"
Jack Miller voit un championnat MotoGP comparable à celui de l'an dernier, "sous stéroïdes", compte tenu du haut niveau de compétitivité observé lors des premiers Grands Prix et de résultats très changeants d'une épreuve à l'autre.
Enrichi du format sprint cette année, le début de championnat MotoGP a déjà proposé dix courses au cours des cinq premiers Grands Prix, avec trois pilotes différents victorieux le samedi et le dimanche. Avant la reprise, la semaine prochaine au Mugello, après une courte pause, Pecco Bagnaia n'a qu'un petit point d'avance sur Marco Bezzecchi, le champion en titre ayant connu trois abandons depuis le lancement de la saison fin mars.
Aux performances de Bezzecchi, qui dispose de la Ducati de l'an dernier, font écho celles d'autres pilotes satellites, dans un championnat qui apparait une nouvelle fois très disputé et ouvert. Ainsi, quatre des six premiers pilotes du championnat courent pour des équipes privées.
"Après cinq courses, on a tout vu", a commenté Jack Miller après le Grand Prix de France. "Je pense que ce championnat va continuer comme ça, ça sera sous stéroïdes, comme l'an dernier. Il y a tellement de motos performantes, on voit des pilotes souffrir une semaine puis dominer tout le monde. C'est difficile à jauger, c'est difficile de comprendre qui [est le leader] − Pecco en est un, évidemment."
Jack Miller a obtenu deux podiums à Jerez cette saison.
Devenu pilote officiel KTM, l'Australien n'a pas tardé à se mêler aux bagarres aux avant-postes, mais pour le moment il n'a pas réussi à s'imposer. Il a tout de même obtenu un double podium à Jerez, même si un double abandon au Mans y a fait suite. Il occupe la huitième place du classement général, à 49 points du leader.
Ce début de saison mouvementé, marqué par un grand nombre de blessures, a suscité des critiques chez les pilotes quant au niveau d'agressivité observé dans les premiers tours. Pour certains, cela découle des difficultés rencontrées pour dépasser avec les MotoGP modernes. Miller, lui, constate surtout que le plateau s'est excessivement resserré et que tout le monde subit énormément de pression.
"Ce championnat est à couteaux tirés", a-t-il souligné. "Tout le monde est très bon, toutes les motos sont très performantes. Si le pilote n'est pas à 98%, c'est une journée de merde ! C'est mon impression."
"Je ne peux pas l'expliquer. Le championnat est en grande forme, comme vous l'avez vu. Il y a de bonnes courses. OK, il y a plus de contacts et ce genre de choses, mais ça fait partie des choses. Le niveau est si élevé, tout le monde a une si forte pression, il y a tant à gagner ou à perdre... C'est sympa d'en être."
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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