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MotoGP GP d'Indonésie

Mir n'a pas pu "tirer grand-chose" de ce vendredi

Relégué au fond du classement en raison de soucis techniques, Joan Mir a beaucoup à faire avec son équipe pour redresser la barre de ce vendredi compliqué à Mandalika.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Après des débuts tonitruants au Qatar qui ont surpris tout le plateau MotoGP avec, notamment, une vitesse de pointe améliorée sur la Suzuki, Joan Mir a baissé de rythme en course, tout comme son coéquipier Álex Rins. Déterminé à redresser la barre en Indonésie, Mir n'a pourtant pas connu une première journée optimale.

Dans le top 10 lors des EL1 mais sans jamais faire de coups d’éclat, il a souffert en EL2 et a longtemps évolué en dernière position en raison de plusieurs soucis rencontrés, notamment avec son frein avant. "Ça a été une journée compliquée. Je n'ai pas pu tirer grand-chose d'aujourd'hui car nous avons rencontré des problèmes techniques et nous avons aussi eu des sensations qui n'ont pas été positives", a-t-il déclaré.

La nouvelle carcasse de pneumatiques lui a également causé des difficultés avec la gomme medium, qu'il estime "difficile à faire fonctionner". Elle requiert, selon l’Espagnol, de nombreux tours de chauffe pour en tirer le maximum, ce qu'il n’a pas été en mesure de faire en raison de son manque de ressenti et de ses soucis techniques. "Le positif c'est que le feeling est venu tout de suite quand nous avons passé le pneu tendre", a-t-il ajouté.

"Même si je savais que je ne pourrais pas attaquer pour faire un bon time attack, je savais que je pouvais récupérer de bonnes sensations et que nous pourrions recueillir de bonnes informations. Mais au moment où j'améliorais mon chrono, le drapeau jaune a été agité et j'ai dû couper."

Relégué au 20e rang, Mir est loin d'être assuré d'éviter la Q1 puisque la pluie est attendue demain pour les EL3, rendant impossible une amélioration de temps. Mais la météo étant incertaine depuis le début, il lui reste malgré tout cette dernière opportunité pour redresser la barre. Au vu de la "grande marge de progression" qu’il estime avoir, tout sera possible.

Le pilote Suzuki souhaite rester confiant et sait que rien ne se joue sur la première journée, comme il l'a montré à Losail il y a deux semaines : "L'important aujourd'hui est de travailler et de tout régler pour demain. Au Qatar nous avons super bien commencé et le résultat n'a pas été le meilleur donc nous essayons de faire l'inverse [rires]."

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