Le MotoGP repousse l'introduction du contrôle de pression des pneus
Le nouveau système de contrôle de la pression des pneus (TPMS), introduit cette saison en MotoGP, demeurera en test et donc sans pénalités jusqu'au GP d'Italie, au moins.
Le MotoGP et la FIM ont annoncé pour la saison 2023 l'harmonisation du système de surveillance et de contrôle de la pression des pneus de tous les pilotes participant à la catégorie reine du Championnat du monde. Le système a concrètement été mis en place dès la pré-saison et dès le premier week-end de la saison, à Portimão.
Initialement toutefois, la fédération internationale et l'IRTA, l'association des équipes, ont décidé que les trois premières courses de la saison, c'est-à-dire jusqu'au Grand Prix des Amériques, serviraient de test grandeur nature pour affiner ce dispositif et s'assurer que les mesures soient correctes.
Le Grand Prix d'Espagne, qui a lieu ce week-end a Jerez, devait donc être le premier où des pénalités seraient imposées si un pilote ne respecte pas les paramètres fixés par Michelin en termes de pression minimale des pneus avant.
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Cependant, selon les informations de Motorsport.com, le système restera en phase de test tout au long du week-end et des essais de lundi prochain à Jerez, mais aussi pendant le Grand Prix de France, et devrait être pleinement opérationnel à partir du GP d'Italie début juin.
Ce nouveau système TPMS (Tire Pressure Monitoring System, soit "système de contrôle de la pression des pneus"), composé d'un capteur qui mesure en temps réel la pression des pneus et la transmet à la Direction de course, est ainsi utilisé depuis la pré-saison. S'il fonctionne pour le moment correctement, les responsables estiment qu'il faut encore un peu de temps pour le perfectionner et éviter toute erreur au moment de pénaliser les pilotes.
Les pressions minimale et maximale, fixées par Michelin à chaque Grand Prix en fonction des conditions, seront comprises entre 1,88 et 1,90 bar, un niveau en dessous duquel aucun pilote ne sera autorisé à effectuer plus de la moitié des tours en course.
Cette mesure a été incluse dans le règlement du MotoGP 2023, et les pilotes qui enfreindront la règle seront sanctionnés. Selon les données de la FIM, si la règle avait été en vigueur lors des trois premiers Grands Prix de la saison, aucun pilote n'aurait été pénalisé.
Ce contrôle de la pression suscite une certaine inquiétude parmi les pilotes. Certains ont jugé la limite fixée par Michelin trop haute, d'autant plus que la pression est susceptible de grimper lorsqu'un pilote est dans le sillage d'un concurrent. Une pression trop élevée réduit l'adhérence et peut rendre la moto difficile à contrôler, mais Michelin craint des pressions trop basses qui seraient susceptibles de dégrader les pneus.
Avec Vincent Lalanne-Sicaud
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