Pedro Acosta échappe à une pénalité au GP d'Indonésie
Pedro Acosta va conserver sa deuxième place au GP d'Indonésie, les commissaires ayant attribué la pression trop basse de son pneu avant à un problème technique.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Pedro Acosta conserve finalement son trophée à Mandalika. Dès la fin de la course, les commissaires ont annoncé que l'Espagnol était sous enquête pour avoir disputé plus de 60% de l'épreuve avec une pression trop basse dans son pneu avant. Une pénalité de 16 secondes, presque automatique, était donc attendue, ce qui l'aurait fait passer de la deuxième à la neuvième position... mais il a finalement gardé sa place puisqu'il a été déterminé qu'un problème technique était à l'origine de la perte de pression.
"Après les vérifications techniques d'après-course, la pression était correcte en début de course et il a été démontré que la perte de pression en course était la conséquence d'une fuite provoquée par la jante", précisent les commissaires de course. "Le directeur technique et le manufacturier du pneu ont déterminé qu'aucune infraction n'avait été commise, selon l'article 2.4.4.9.1 du règlement technique."
Pedro Acosta n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet après la course mais il semblait anticiper la pénalité puisque sur le podium, il n'a même pas débouché sa bouteille de Prosecco...
À noter que Brad Binder et Takaaki Nakagami étaient également sous enquête pour la même infraction. Après avoir dans un premier temps repoussé leur décision, ils ont finalement sanctionné Nakagami de 16 secondes mais pas Binder. Il avait pris la 11e place, ne devançant Álex Rins, et ne perd donc qu'une seule place.
Mandalika était l'un des trois circuits, avec le Sachsenring et Phillip Island, où la pression minimale était fixée à 1,85 bar, alors qu'elle est de 1,88 bar sur les autres pistes cette année. Restées rares en début de saison, les pénalités s'enchaînent depuis la pause estivale. Il y en a eu à chaque week-end de course, à l'exception de l'Autriche et de Saint-Marin. Samedi, c'est Raúl Fernández qui a été pris par la patrouille.
L'an passé, chaque nouvelle infraction d'un même pilote était sanctionnée par une pénalité en temps plus lourde que la précédente. Cette saison, des exclusions étaient au programme mais le règlement a été revu, pour imposer une sanction de huit secondes en course sprint, et de 16 secondes en course principale.
Les pénalités pour pression trop basses en 2024
Grand Prix | Pilotes pénalisés |
Espagne (sprint) |
Fabio Quartararo Raúl Fernandez Fabio Di Giannantonio Jack Miller Álex Rins |
Pays-Bas (course) | Marc Márquez |
Allemagne (course) |
Johann Zarco Stefan Bradl Augusto Fernández |
Grande-Bretagne (course) | Luca Marini |
Aragón (course) |
Fabio Di Giannantonio Jack Miller Raúl Fernández |
Émilie-Romagne (sprint) |
Fabio Di Giannantonio |
Indonésie (sprint) |
Raúl Fernández |
Indonésie (course) |
Takaaki Nakagami |
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