MotoGP GP d'Indonésie

Les pilotes vont devoir "survivre" à la chaleur "extrême" de Mandalika

L'extrême chaleur ressentie en Indonésie a surpris les pilotes MotoGP, qui ne s’attendaient pas à ce qu'elle soit plus élevée que lors des autres GP d'Asie, et qui s'inquiètent de la réaction des machines en piste.

Circuit de Mandalika

Le plateau MotoGP s'était rendu en février sur le circuit de Mandalika pour la première fois afin d'y réaliser le dernier test de pré-saison. Et déjà à ce moment-là, certains avaient pointé du doigt le risque que représentait la chaleur pour la course lorsqu'ils reviendraient. Un mois plus tard, les températures ont gagné en intensité et ont saisi tous les pilotes, qui ne pensaient pas connaître une situation encore plus compliquée qu'en Thaïlande ou en Malaisie.

"Je n'ai jamais ressenti une chaleur pareille comme ici à Mandalika. C'est juste de la folie !" a déclaré Aleix Espargaró. "Il y a 65 degrés en piste, je n'ai jamais vu ça. Ça va donc en demander beaucoup aux motos, mais également à tout le matériel, le moteur et aussi à la force physique des pilotes."

"C’est à la limite [pour les motos] avec 45 degrés [dans l'air] et 65 degrés en piste. Ça commence à être dangereux pour les motos mais aussi pour les pilotes", a-t-il souligné. "Il ne faut pas oublier qu'à côté de la température ambiante, les motos sont très, très chaudes. Nous avons aussi une combinaison, noire dans mon cas, et si on met tout ensemble ça fait un super cocktail."

Même son de cloche du côté d’Andrea Dovizioso, pourtant habitué aux conditions difficiles après être allé dans de nombreux pays tout au long de ses vingt années au niveau mondial : "Cette course va être folle pour de nombreuses raisons, mais c'est la même chose pour tout le monde, et tout le monde doit le gérer de la meilleure façon. Mais ce que nous allons trouver durant cette course est fou : c'est une nouvelle piste, avec une température que vous ne pouvez même pas imaginer. Aujourd'hui, c’est presque impossible de rouler, il fait trop chaud, plus qu'en Malaisie."

Les équipes sont préparées aux conditions extrêmes, mais les machines risquent toutefois de souffrir. "Nous avons des procédures différentes lorsqu'il fait très chaud lors d’un week-end, et beaucoup de petites choses peuvent faire la différence", a rappelé Espargaró. "C'est ce que nous allons faire, nous allons donner notre maximum mais au final ce sont des machines avec des moteurs plutôt petits et 300 chevaux, ce qui signifie que ce n'est pas simple pour les moteurs de respirer."

La chaleur n'est toutefois pas la seule difficulté que le plateau MotoGP va affronter ce week-end, puisque des inconnues demeurent concernant la nouvelle allocation de pneus apportée par Michelin ainsi que les travaux effectués durant le mois pour resurfacer une partie jugée dangereuse par les pilotes. "Ça sera compliqué pour plusieurs raisons. Premièrement, il y a les pneus. Personne ne sait [comment ils vont réagir]. Deuxièmement il y a le nouveau revêtement dans l'un des secteurs de la piste. Et enfin il y a la chaleur. Donc nous devons, disons, survivre à ce GP", a commenté Joan Mir.

Mais si le Champion du monde 2020 reconnaît que la chaleur est "extrême", il n'y voit pas un trop grand inconvénient : "Ça sera dur, un bon challenge. J'aime le challenge donc nous verrons ce que nous pourrons faire. "

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