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MotoGP GP de Malaisie

Premier tour calamiteux pour Quartararo : "J'ai fait n'importe quoi !"

Entre un holeshot device resté bloqué, plusieurs erreurs et un contact avec Marc Márquez, Fabio Quartararo a perdu toutes ses chances dès le premier tour en course sprint au GP de Malaisie.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

La course sprint de Fabio Quartararo a été compromise par une entame catastrophique à Sepang. Huitième sur la grille, il a perdu dix positions au cours du premier tour, principalement à cause d'un correcteur d'assiette resté coincé et de plusieurs erreurs dans les premiers virages. 

"J’ai fait n’importe quoi !" a reconnu Quartararo avec le sourire sur Canal+. "Sincèrement, ouais, j’ai essayé de freiner à l’extérieur, je n’ai pas freiné assez fort, donc le [holeshot] device est resté bloqué. Plein d’erreurs du virage 1 au 5 où j’ai perdu énormément de positions, ensuite des problèmes sur la pression des pneus mais sincèrement… Je n’ai aucune frustration, juste avec moi-même parce que c’était totalement [ma faute], mais c’est de l’expérience pour demain."

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Il arrive parfois que le variateur de hauteur reste bloqué en position basse chez certains constructeurs – surtout quand le premier freinage, censé permettre de relever la moto, n'est pas suffisamment prononcé – mais Quartararo n'avait jamais connu un tel problème : "C’est la première fois que ça arrive. Surtout que l’on doit atteindre un certain nombre de millimètres pour le désenclencher. On l’a atteint, pas de beaucoup, et je pense qu’il a manqué quelques millimètres pour le désenclencher. Mais voilà, ce n’était pas de chance, on a quand même essayé l’extérieur mais maintenant on sait que ça ne fonctionne pas."

"Le team m’a dit que j’avais peut-être une position un petit peu plus haute, etc, mais c’est bizarre qu’on ait eu autant de wheelie", a ajouté Quartararo. "Mais ensuite, oui, c’est sûr que ce n’était pas une mauvaise option [de faire l’extérieur], j’ai freiné tard."

"Maintenant, même en freinant tard, le device ne s’est pas désenclenché. Ensuite, quand on a le device activé dans les grands virages, la moto rebondit énormément donc ma vitesse de passage au virage 3 était très lente. Mais c’est de l’expérience pour demain et je pense qu’on se positionnera d’une façon assez différente."

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Fabio Quartararo

Les malheurs de Quartararo ne se sont pas arrêtés là. Alors qu'il était 12e après les premiers virages, il a perdu six positions de plus en raison d'un contact avec Marc Márquez : "Il y a tout eu : un mauvais départ, le device est resté bloqué… mais bon, c’est comme ça. Comme je l’ai dit, c’est de l’expérience pour demain et je pense qu’on essaiera de ne plus faire ce genre d’erreurs."

Quartararo n'a pu réaliser aucun dépassement par la suite et il n'est remonté dans le classement qu'en profitant des chutes de Marc Márquez et Joan Mir, pour franchir la ligne d'arrivée en 16e position. Par ailleurs, en étant plongé dans le trafic, la pression de son pneu avant s'est envolée, ce qui rendait toute attaque sur un rival impossible.

"Sincèrement, je n'ai rien pu véritablement faire en rythme de course, parce que j'étais bloqué", a-t-il expliqué lors de sa rencontre avec les journalistes. "J'avais des problèmes de pneu avant, de pression. Demain, on pourra vraiment partir avec la pression qu'il faut. Je pense qu'on pourra tenir un bon rythme."

Quartararo n'a pas perdu tout espoir pour la course principale et espère pouvoir profiter de sa huitième place sur la grille de départ : "Sincèrement aujourd’hui, à part la course sprint, les EL2 et la qualif étaient très positifs pour nous. Le rythme était très bon, la qualif aussi sincèrement. Je n’ai pas pu faire mieux mais voilà, on sait que demain il va falloir prendre l’intérieur au premier virage, freiner un petit peu plus fort et je pense qu’avec ça on pourra quand même faire une belle course."

"Avec un départ correct, je pense que sixième ou septième, ça peut être une position à laquelle on peut terminer", a précisé Quartararo, doutant de sa capacité à reproduire la cinquième place de Buriram : "Je pense qu'on peut faire une course comme en Thaïlande, peut-être un peu plus en difficulté. Quand le pneu se dégrade, on a un peu plus de mal qu'en Thaïlande."

Avec Fabien Gaillard

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