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Quartararo était "prêt à 100%" pour débuter la saison

Le pilote qui s'est imposé comme la révélation de la saison passée se trouve, comme ses collègues, contraint à un repos forcé d'au moins deux mois alors que le championnat aurait dû être lancé début mars.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Comme l'ensemble du paddock MotoGP, et bien plus largement les populations de nombreux pays en Europe et dans le monde, Fabio Quartararo est contraint de passer ce début de printemps chez lui, en Andorre, alors même qu'il aurait dû disputer cette semaine le deuxième Grand Prix de la saison MotoGP. La pandémie de coronavirus a reporté cette épreuve, prévue en Thaïlande, à l'automne, de même que les deux suivantes, laissant pour le moment les acteurs du championnat dans l'incertitude quant à la date à laquelle ils pourront quitter les starting-blocks. Le premier rendez-vous figurant au programme pour le moment est celui de Jerez, début mai.

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"C'est bien sûr un gros souci, mais la priorité est d’aller bien à 100% et que tout le monde soit en bonne santé", commente le jeune pilote français auprès du site officiel du MotoGP, impuissant et soumis à la longue attente que chacun connaît désormais. Une attente qu'il met autant que possible à profit afin de maintenir un programme d'entraînement qui lui permettra d'être affûté lorsque le paddock pourra enfin être réuni.

"Physiquement on peut faire tout ce qu'on veut à la maison", souligne-t-il, "mais quand vous allez en MotoGP, c'est une autre histoire : c'est la seule moto que l'on peut avoir avec une telle vitesse. Il faudra se réadapter à la moto, ressentir la moto dans toutes les situations et ce sera bien sûr difficile parce qu'on aura eu une pause de plus de deux mois. Ça ne sera vraiment pas facile et le premier jour sera douloureux pour tout le monde", pressent le jeune pilote.

Si le corps s'occupe comme il le peut pendant ces vacances forcées, l'esprit, lui, ne peut s'empêcher de vagabonder vers cette M1 qui reste au garage. "Chaque fois que je vais à la salle, je regarde une course pour revoir comment est le MotoGP, parce que je l'oublie un peu étant donné que ça fait longtemps que j'ai laissé ma moto", explique le pilote Petronas Yamaha. "Je vis pour le MotoGP, c'est ma passion et ce que je ressens sur la moto est un rêve alors je veux que ce rêve reprenne."

 

Seule certitude pour le moment en matière de calendrier, le Grand Prix du Qatar restera page blanche, seul manche à ce jour à avoir été définitivement annulée pour cette année. "On était prêt à 100% et c'était positif pour nous afin de commencer la saison", regrette Quartararo, parmi les plus en vue lors des essais de pré-saison. Des essais qui avaient montré qu'il y aurait peut-être eu une opportunité à saisir pendant le Grand Prix face à un Marc Márquez qui à ce moment-là était encore en phase de convalescence.

"Marc n'était pas à 100%, mais si on avait couru au Qatar il est certain qu'il aurait été devant. Il semble en tout cas que la Honda était un peu en difficulté pendant le test au Qatar, c'est donc un bénéfice pour eux", estime Quartararo, qui sait toutefois que ce délai supplémentaire peut s'avérer utile dans les autres camps aussi. "J'espère que notre équipe et notre constructeur auront un peu plus travaillé, parce qu'il y aura eu un peu plus de temps avant la première course. En tout cas, c'est comme ça, j'espère qu'on pourra courir dès que possible."

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