Rins ralenti par un manque de motricité "très étrange"
Alors qu'il avait réussi une belle remontée de la 11e à la première place, Álex Rins a dégringolé dans la hiérarchie au GP de Silverstone, quand il a commencé à subir des glissades de l'arrière encore inexpliquées.
Álex Rins est passé par toutes les émotions à Silverstone, dans un week-end finalement conclu sur une déception. Après avoir fait les frais d'une erreur de Michelin et Suzuki, qui ont monté un mauvais pneu à l'avant de sa moto en qualifications, l'Espagnol a pris un très bon envol en course, passant de la 11e à la cinquième place dans le premier tour. Sa remontée ne s'est pas arrêtée là et Rins a enchaîné les dépassements, jusqu'à prendre la tête au sixième tour.
Celui qui restait sur deux podiums en Angleterre – une victoire en 2019 et une deuxième place l'an passé – semblait filer vers son premier succès en près de deux ans, comptant jusqu'à huit dixièmes d'avance sur son principal poursuivant, mais son pneu arrière a commencé à patiner d'une façon inattendue. Rattrapé par les autres pilotes, Rins n'a pas pu les contenir et n'a cessé de dégringoler dans la seconde moitié de l'épreuve, pour finalement prendre la septième place sous le drapeau à damier.
"J'étais détruit [après la course], pas en raison de ma performance ou physiquement, parce que j'ai fait de mon mieux", a expliqué le pilote Suzuki. "Quand j'étais en tête, j'étais très doux, je contrôlais l'accélérateur, j'étais très doux avec les glissades de l'arrière. À un moment, j'ai eu du mal avec la motricité donc j'ai beaucoup patiné."
"On doit analyser les données avec les gens de Michelin parce que ce n'était pas normal. J'ai eu beaucoup de mal à faire des chronos sous les deux minutes. Je roulais en 2'01, c'est très étrange. Mais c'est quand même une septième place, quelques points. On se concentre sur la prochaine course."
Après avoir été doublé par Jack Miller, Álex Rins a eu de plus en plus de mal à contrôler le patinage dans les virages à droite, alors qu'il faisait pourtant son maximum pour doser les accélérations. Les premières analyses ne permettent pas de comprendre la cause du problème, surtout qu'elles confirment que son pilote n'était pas agressif.
"C'est frustrant parce que j'ai pris un très bon départ. Quand j'étais troisième puis deuxième, je me disais 'Álex, ton pilotage est très doux !' J'ai doublé Pecco et j'ai fait quelques erreurs dans certaines virages, j'ai roulé en 2'00"2, 2'00"4 mais après ça, le pneu s'est dégradé très vite et j'ai un peu paniqué parce que j'avais du mal à garder ma position. C'était le problème. En général, nous sommes ceux qui préservons les pneus et nous arrivons avec une bonne marge en fin de course mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé."
"On a regardé les données après la course parce que je ne comprenais pas pourquoi c'était impossible de rouler sous la barre des deux minutes", a-t-il ajoute auprès du site officiel du MotoGP. "On a vite comparé les tours avec ceux du warm-up et la gestion de l'accélérateur était bien meilleure que pendant le warm-up, donc c'est difficile de trouver une explication."
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