Rins : Rejoindre un team satellite, "mieux que d'être chez soi"
Álex Rins espère pouvoir trouver un guidon en équipe officielle en 2023, mais il préfère ne pas fermer la porte aux teams satellites devant le peu de places disponibles sur le marché.
Depuis l'annonce du départ de Suzuki du MotoGP en fin de saison, le marché des pilotes est en ébullition avec l'arrivée d'Álex Rins et Joan Mir. Les deux Espagnols ont évidemment commencé à chercher une équipe pour 2023, mais aucun ne souhaite s'avancer pour le moment, la situation étant compliquée à gérer.
Avec le renouvellement d'Aleix Espargaró et Maverick Viñales chez Aprilia, ce sont deux portes qui se sont refermées, et les places envisageables pour les deux pilotes sont un peu plus difficiles à trouver, d'autant plus qu'ils visent logiquement les meilleurs guidons.
"Si je devais choisir, je ne vais pas mentir : j'aimerais être dans une équipe officielle", a déclaré Rins. "Et si je ne suis pas dans une équipe officielle, j'aimerais au moins avoir directement un contrat d'usine, sans mépriser les équipes satellites car au final, une équipe satellite d'il y a trois ans n'est visiblement plus la même que celle d'aujourd'hui, donc on verra."
Toutefois, il ne s'est pas montré opposé à l'idée de devoir rejoindre ce genre de structure, du moment qu'il peut continuer de rouler en MotoGP l'an prochain : "S'il faut aller dans un team satellite, j'irai. C'est mieux que d'être chez soi."
Le #42 se montre réaliste sur la réalité actuelle du marché et ne s'attend pas à voir les choses avancer de son côté avant au moins le Grand Prix de Catalogne la semaine prochaine. "Le problème c'est qu'on est deux pilotes de plus sur le marché, Joan et moi, et la vérité c'est que ce n'est pas facile", a-t-il commenté. "Avant l'annonce de Suzuki il y avait des rumeurs selon lesquelles c'était presque fait entre Joan et Honda. Mais si ça avait été à un stade si avancé, ça aurait déjà été signé désormais."
"Ce qui est sûr, c'est qu'il faut laisser un peu de temps aux équipes car ce n'est pas facile de voir deux pilotes arriver de nulle part. Et je dis 'de nulle part' car on n'était pas dans leurs plans et ce n'était pas les nôtres [non plus]. On travaille. En France, mon manager a vu plusieurs équipes et on va voir si on va pouvoir avoir des nouvelles à Montmeló ou à la course suivante. Pour le moment, la situation n'a pas trop bougé, il n'y a rien de nouveau."
Pour l'heure, il ne reste au pilote Suzuki qu'à rester concentré sur ses performances en piste pour convaincre. Il le sait, la partie mentale jouera également un rôle important pour décrocher un bon guidon, et il s'estime capable de pouvoir dépasser ce moment difficile. "Actuellement je suis tranquille. Quand on commencera à négocier plus en détails, rester tranquille sera un bon challenge. Mais au final je me sens fort mentalement et je crois que je peux y arriver donc je vais me concentrer sur ma carrière et sur cette année, et on verra", a-t-il conclu.
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