McLaren pense toujours au WEC mais ne s'estime pas prêt

McLaren veut d'abord assurer la pérennité de ses programmes actuels avant d'en ajouter un autre en Endurance.

#24 Gulf McLaren F1 GTR: Mark Blundell, Ray Bellm, Maurizio Sandro Sala

Photo de: LAT Images

McLaren a fait la semaine dernière ses grands débuts en Formule E et, dans sa volonté de diversifier ses activités, garde un œil sur l'Endurance. Le moment n'est toutefois pas encore venu de se lancer en Hypercar selon Zak Brown, qui ne cache pourtant ni son affection ni son intérêt pour une épreuve comme les 24 Heures du Mans. Outre son écurie de Formule 1 et son tout nouveau programme de Formule E, McLaren court aux États-Unis en IndyCar et également en Extreme E. La priorité est d'assurer l'avenir de chacune de ces composantes de McLaren Racing avant d'ajouter une corde à l'arc.

"On est très occupés avec le portefeuille que l'on a", explique Zak Brown, PDG de McLaren Racing. "L'autre championnat dont j'ai parlé et que nous continuons à étudier, et c'est passionnant pour nous, c'est le WEC. On a gagné pour nos débuts là-bas en 1995 [au Mans avec la F1 GTR], mais je pense que l'on doit s'assurer de continuer à progresser en Formule 1. On est passés à trois voitures à plein temps en IndyCar. On vient de faire notre première année en Extreme E, et c'était un succès, avec un podium. Et maintenant on est en Formule E."

"Je dirais que le WEC est toujours à l'étude, mais il n'y a rien d'imminent car on doit s'assurer que chaque équipe soit autonome, que ce soit au niveau des ressources humaines ou au niveau des partenariats. Et on doit faire en sorte que tout ce que l'on ajoutera ne perturbe pas ce que l'on a. C'est la réponse longue. Le WEC serait quelque chose qui continue à nous intéresser, mais on n'est pas encore prêts pour ça."

Zak Brown rappelle que l'introduction du plafond budgétaire en Formule 1 a été décisif pour permettre à la marque de Woking de diversifier ses implications en sport automobile. Le plafond existe également en Formule E, ce qui a facilité la décision de s'y engager après avoir racheté l'équipe Mercedes.

"Tout d'abord, en tant qu'écurie de Formule 1, tant que l'on n'avait pas le sentiment d'avoir progressé et que l'on n'avait pas fixé de plafond budgétaire, on n'était pas en mesure de lancer une équipe d'IndyCar, d'Extreme E ou de Formule E", insiste-t-il. "Je dirais donc que le plafond budgétaire est essentiel en Formule 1. Je pense qu'il est essentiel en Formule E aussi, et c'était quelque chose de très attrayant pour nous, car on savait que l'on pouvait s'engager et faire avec le plafond budgétaire. L'IndyCar, grâce à son règlement technique, maîtrise très bien les coûts, tout comme l'Extreme E. La responsabilité fiscale dans le sport est d'une importance capitale pour assurer sa viabilité, le rendre équitable et donner une chance équilibrée de gagner."

Propos recueillis par Jake Boxall-Legge

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