"Pas grand-chose de positif" pour Peugeot à Austin
Peugeot n'a pas existé lors des 6 Heures du Circuit des Amériques, où la 9X8 a de nouveau éprouvé de grosses difficultés.
Sur une piste texane que beaucoup de concurrents découvraient, Peugeot a souffert quasiment tout le week-end. Le Lion ne gardera pas un souvenir impérissable de sa première américaine, à l'occasion du Lone Star Le Mans sur le Circuit des Amériques, à Austin. Une fois encore, la 9X8 dans sa spécification 2024 a déçu et n'a jamais été en mesure de se hisser parmi les gros bras.
Il y aura tout de même eu une étincelle, au moment du départ, quand Nico Müller a fait bondir la n°93 de cinq places pour venir s'installer dans le top 10 tout au long de son premier double relais. C'est néanmoins l'arbre qui cache la forêt pour le constructeur français, qui a par ailleurs perdu tout espoir d'entrée de jeu avec son autre Hypercar.
La n°94 a en effet souffert d'un contact puis d'une crevaison dans le premier tour, avant d'écoper d'une pénalité de passage par les stands. Pour couronner le tout, une défaillance du système hybride à deux heures de l'arrivée a provoqué l'abandon pour l'équipage formé par Paul di Resta, Loïc Duval et Stoffel Vandoorne.
Glissant peu à peu au classement, le trio Müller-Jensen-Vergne a quant à lui achevé l'épreuve à une lointaine 12e place, à plus d'un tour des vainqueurs. "C'était une course compliquée au niveau du rythme pur, surtout quand il faisait très chaud", résume Nico Müller en faisant allusion à l'asphalte mesuré à plus de 50°C. "On était un peu mieux en fin de course. Il nous a manqué de la performance."
Avant de se rendre à Fuji dans dix jours puis de conclure la saison à Bahreïn en novembre, il convient donc de mettre cette nouvelle déconvenue de côté dans l'espoir de progresser.
"Il n'y a pas grand-chose de positif, hormis la qualif où on rate l'Hyperpole pour deux millièmes de seconde et le début de course de la #93", déplore le directeur technique Olivier Jansonnie. "On a ensuite manqué de vitesse et nous n'avons peut-être pas fait les meilleurs choix de pneus. Je tiens à saluer tout le travail fait par le team lors des essais et de la course."
Peugeot va notamment chercher à comprendre le "souci technique qui reste à analyser" sur la voiture qui n'a pas rallié l'arrivée, tout en se penchant sur une meilleure exploitation d'une machine visiblement toujours délicate à faire entrer dans la bonne fenêtre de fonctionnement. "Il faut continuer à travailler pour rentrer dans le top 10 et viser le top 5", insiste le patron de Stellantis Motorsport, Jean-Marc Finot.
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