Le WRC se rapproche d'un calendrier à 14 rallyes en 2024
Pas encore officialisé, le calendrier 2024 du WRC dispose déjà de contours bien définis. Reste à savoir quelles nouvelles épreuves l'intégreront pour remplir l'objectif d'organiser 14 manches.
Le WRC a l'ambition d'organiser un calendrier de 14 épreuves en 2024, après avoir repoussé cette perspective d'un an. L'objectif d'organiser un rallye au Moyen-Orient, probablement en Arabie saoudite, est toujours d'actualité, alors qu'une épreuve test pourrait y être organisée d'ici la fin de l'année. Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont aussi en lice pour intégrer le championnat.
"Notre ambition est d'avoir 14 rallyes", confirme à Motorsport.com Simon Larkin, directeur des événements au sein du WRC. "Je pense que l'on sera satisfait d'en avoir 14 à moyen terme. Je pense que c'est la meilleure solution pour les équipes en ce qui concerne les essais, la logistique et le transport. Il n'y a pas d'intérêt à repousser le nombre de manches, nous ne sommes pas comme le MotoGP et la Formule 1 qui peuvent enchaîner deux épreuves en une semaine. Nous ne voulons pas de ça."
"Si l'on a 14 rallyes, chacun d'entre eux devrait être un chapitre unique dans l'histoire de la saison, et je pense que si l'on peut en avoir un au Moyen-Orient l'an prochain, ce qui est le projet, on serait très satisfait du décor et de l'ambiance de chaque événement. Une épreuve dans le désert, c'est ce qui nous manque."
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Le calendrier 2024 a déjà commencé à prendre forme puisque la semaine dernière, le Rallye du Portugal a annoncé la prolongation de son contrat avec le WRC pour la saison prochaine, avec également une option pour 2025. Le Monte-Carlo, la Suède, l'Acropole, le Chili et le Rallye d'Europe Centrale disposent eux aussi d'un contrat, tandis que la Finlande, la Sardaigne et le Japon sont en bonne voie pour conserver leur place. La Lettonie a déjà été annoncée comme nouvelle épreuve pour 2024 et devrait logiquement remplacer l'Estonie.
Les interrogations concernent donc la Croatie et le Mexique. Pour le premier, les promoteurs souhaitent y retourner et un contrat pluriannuel serait proche d'être signé. En revanche, le Mexique pourrait faire les frais de l'arrivée d'un rallye aux États-Unis si ce projet se concrétise. L'épreuve test organisée le mois dernier dans le Tennessee a donné satisfaction à la FIA.
"Si nous voulons aller aux États-Unis, on doit le faire dans un contexte sportif mais avec un événement", précise Simon Larkin. "Il ne s'agit pas seulement de venir avec des voitures et d'organiser un rallye. On doit s'assurer de disposer de tous les éléments nécessaires pour divertir le public américain. Ils sont très différents, on doit leur apprendre le rallye. On devra donc avoir plus de spéciales pour le spectacle, ou de super spéciales, comme on le fait au Mexique."
"On doit s'assurer d'avoir le bon modèle en place, car la dernière chose que l'on veut faire est d'aller dans un endroit comme les États-Unis et d'y organiser un événement qui n'attire pas les Américains. On sait que l'on a beaucoup de fans hardcore en Amérique, on le voit avec ceux qui regardent WRC+ et qui suivent les réseaux sociaux. On doit prendre notre temps pour être sûrs de bien faire les choses."
Quant à la Grande-Bretagne, elle reste dans le match pour renouer avec le WRC et des discussions ont régulièrement lieu.
Propos recueillis par Tom Howard
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