WRC Rallye d'Ypres

Le Rallye d'Ypres ne fera pas escale à Spa cette année

Contrairement à l'édition 2021, le Rallye d'Ypres-Belgique ne se conclura pas sur le circuit de Spa cette année, la date de l'épreuve étant trop proche de celle du Grand Prix en Formule 1.

Gus Greensmith, Chris Patterson, M-Sport Ford WRT Ford Fiesta WRC

Le Rallye d'Ypres-Belgique a renoncé à un final à Spa cette année. Pour sa première apparition au calendrier du WRC la saison passée, l'épreuve s'est conclue avec une journée sur le célèbre circuit, le Raidillon étant même intégré dans une spéciale, mais il a renoncé à le faire pour l'édition 2022, récemment sélectionnée par le Championnat du monde pour une date au moins d'août.

Si la visite à Spa permettait de conclure le rallye dans un cadre légendaire, elle posait d'importantes difficultés logistiques puisque les pilotes étaient contraints à un parcours de liaison de 300km qui leur faisait traverser la quasi-totalité du pays d'ouest en est.

"Il n'y a pas que la longue liaison jusqu'à Spa-Francorchamps qui a joué un rôle dans la décision de rester à Ypres", a précisé Alain Pesasse, président de Club Superstage et organisateur du rallye, mettant en avant le fait qu'il n'y aura qu'une semaine avant le Grand Prix de Belgique de F1 cette année, contre deux en 2021 : "Il était presque impossible de finir la manche du WRC à Spa-Francorchamps parce qu'à ce moment là, les préparatifs pour le Grand Prix de Formule 1 auront débuté."

Le Rallye d'Ypres-Belgique prévoit 242 km de spéciales cet été et même si les organisateurs annoncent un parcours renouvelé à 40%, les deux premiers jours ressembleront beaucoup à ce que les pilotes ont connu l'an passé, avec un bref passage en France dans la spéciale de Westouter le vendredi.

Pour remplacer Spa, le programme du dimanche prévoit les secteurs chronométrés de Watou et Kemmelberg, des portions historique de ce rallye. Le mont Kemmel, point culminant de la Flandre-Occidentale, offrira ainsi un terrain vallonné pour les derniers kilomètres de l'épreuve.

Le Rallye d'Ypres n'est pas le seul à avoir profondément modifié son parcours puisque la Finlande a renouvelé la moitié du sien, avec notamment le retour de la spéciale de Lankamaa, bien connue des passionnés et qui avait failli piégé Esapekka Lappi lors de sa dernière apparition en 2017.

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