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Alexander Albon explique ses difficultés chez Red Bull

Après plus d'un an chez Red Bull Racing, Alexander Albon peine toujours à obtenir les résultats que sa monoplace est capable d'atteindre.

Alex Albon, Red Bull Racing RB16

Andy Hone / Motorsport Images

Après une deuxième moitié de campagne 2019 plutôt prometteuse, où il était un habitué du top 6, Alexander Albon est en grande difficulté cette saison, généralement relégué loin de son Max Verstappen en qualifications comme en course – à tel point qu'à Sotchi, il a franchi la ligne d'arrivée 85 secondes après son coéquipier. Le bilan comptable est lourd de sens : 128 points à Verstappen contre 64 pour Albon, pile la moitié. L'Anglo-Thaïlandais ne parvient manifestement pas à tirer le meilleur de la Red Bull RB16.

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Lorsque Motorsport.com lui demande d'expliquer dans un entretien exclusif ce qui lui pose problème, Albon répond : "C'est difficile de le dire avec précision, sincèrement. C'est général. Je veux juste davantage de confiance. Je pense que Max est à la limite tout au long du virage, et il n'a certainement pas peur que la voiture bouge autour de lui. Si l'on regarde un tour qualificatif de Max, on voit à quel point il la malmène. C'est ce dont j'ai besoin, pouvoir être à la limite tout au long de chaque virage. Ce n'est pas quelque chose de majeur çà et là, c'est la sensation globale de confiance dans la voiture."

"Bien sûr, c'est forcément plus délicat en qualifications parce qu'on a peu de carburant et des pneus qui adhèrent. En course, on n'attaque pas toujours à 100%, il faut plutôt gérer les pneus et garder le contrôle de la voiture sans détruire les pneus. Il semble clairement que nous soyons plus compétitifs le dimanche que le samedi. Je vais donc me concentrer un peu plus sur le samedi."

Albon doit-il s'adapter à la voiture, ou bien faut-il que Red Bull adapte la RB16 à son pilote ? "C'est forcément les deux", analyse l'intéressé. "Il faut trouver le juste milieu. Être rapide ne signifie pas forcément que la voiture est agréable à piloter. Il faut pouvoir l'utiliser et être à la limite, quels que soient les réglages nécessaires pour la voiture, il faut en tirer le meilleur. Cela ne requiert vraiment que du temps au volant."

"Quand on y pense, je sais que nous avons fait la moitié de la saison, mais j'ai encore un sentiment de relative nouveauté au sein de l'équipe avec cette voiture. Max, ça fait quoi, cinq ans qu'il est là ? Il a pu développer son style de pilotage autour de la voiture, tandis que je suis encore en train de comprendre, d'apprendre et de travailler avec mes ingénieurs. Juste pour l'exploiter et en tirer le meilleur."

Albon est prompt à souligner son manque d'expérience vis-à-vis de Verstappen, ayant débuté en Formule 1 l'an dernier et rejoint Red Bull Racing à l'été 2019 quand le Néerlandais (pourtant plus jeune) a commencé dans l'élite dès la saison 2015 avant d'être promu chez RBR au printemps 2016. C'est notamment pour cette raison que l'écurie a rappelé le vétéran Simon Rennie pour être l'ingénieur de course d'Albon, ce qui semble porter ses fruits : "Je dirais qu'en matière d'expérience, Simon apporte beaucoup, surtout au niveau de la communication radio par exemple. Il est vraiment au top là-dessus." Le natif de Londres a encore sept Grands Prix pour faire ses preuves et convaincre Red Bull de le maintenir au sein de l'écurie mère en 2021.

Propos recueillis par Jonathan Noble

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