Retourner chez Pramac ne dérangerait pas Miller

Incertain de son avenir au sein de l'équipe officielle Ducati, Jack Miller assure qu'il ne serait pas gêné de retourner chez Pramac, où il a déjà couru trois ans.

Jack Miller, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Avec un marché des transferts resté très calme, du moins publiquement, pendant les premières manches outre-mer de la saison, certains pilotes commencent à être pressés de questions portant sur leur avenir. C'est le cas de Jack Miller, qui bien qu'étant pilote officiel Ducati, n'a pas à ce jour la moindre certitude quant à ses plans au-delà de 2022.

En arrivant à Austin, l'Australien admettait être dans le flou, n'ayant pas eu de discussion avec les responsables de Borgo Panigale. Alors qu'il a conclu le week-end sur le podium, ayant obtenu son premier trophée de la saison après un premier départ à l'avant de la grille, il n'en savait toujours pas plus. Il ne peut cependant ignorer que sa position est menacée par deux pilotes en particulier : Jorge Martín, qui l'a battu en qualifications, et Enea Bastianini, qui l'a battu en course alors qu'il l'avait menée durant 15 tours.

À l'issue de la course, lorsqu'il lui a été demandé si son retour sur le podium pouvait peser positivement dans ses discussions avec Ducati ou bien si d'autres facteurs pouvaient entrer en compte, Jack Miller a souligné qu'il n'était pas maître de son destin. "Je ne sais pas", a-t-il répondu. "Je vais juste piloter ma moto et faire du mieux que je peux, c'est tout. Si j'ai un boulot avec Ducati l'année prochaine, je serai plus que content de rester là, car j'adore le groupe dans lequel je me trouve. Je me concentre sur cette année, sur le fait de faire de mon mieux."

Interrogé ensuite pour savoir si cela le dérangerait de retourner chez Pramac, chez qui il a couru trois ans avant d'être promu dans l'équipe officielle Ducati en 2021, Miller a assuré que cela ne lui poserait aucune difficulté : "Ça me serait égal. Comme on le voit, les motos sont toutes bonnes, elles sont fantastiques. Je le sais pertinemment, ils ont le même équipement. Ça ne me dérange pas. Tant que je suis en MotoGP et que je vis mon rêve, c'est le plus important pour moi. Avoir l'opportunité de me battre pour des podiums et être ici, avec tous les fans, vivre mon rêve. C'est le principal."

Ducati fournit en effet des motos de mêmes spécifications aux pilotes de son équipe officielle et à ceux du team Pramac, leur permettant de faire leurs preuves sur un pied d'égalité. C'est dans une situation comme celle-ci qu'en 2019, il n'avait concédé que 11 points à Danilo Petrucci, puis qu'il l'avait battu de 34 points la saison suivante en se classant huitième du championnat. Miller a finalement été promu lorsque Ducati a décidé, au printemps 2020, de renouveler son line-up d'usine.

Sa première saison dans l'équipe officielle a vu le pilote australien retrouver le chemin de la victoire, lui qui ne s'était jusqu'alors imposé qu'une fois, en 2016. En enchaînant deux victoires surprises à Jerez et au Mans, il avait convaincu le constructeur de renouveler leur accord, qui déjà ne courait que sur un an, avec le sentiment que ces résultats s'étaient révélés décisifs. Cette première victoire était arrivée à la quatrième manche, soit au stade où se trouve le championnat actuellement.

"Le véritable championnat débutera en Europe"

Il était toutefois crédité de 15 points en arrivant à Austin, contre 14 l'an dernier au même stade. Un constat qui l'a poussé à répondre fermement à quiconque lui faisait remarquer pendant le week-end texan qu'il lui fallait oublier un début de saison compliqué.

"On dit que j'ai connu un début de 2022 difficile, mais la moto a cassé au Qatar, ensuite j'ai terminé quatrième à la deuxième course et le week-end dernier a été dur, ça oui", a-t-il encore rappelé dimanche en descendant du podium. "Quatre courses seulement ont passé et on est déjà sur le podium, c'est positif. On est septième au championnat et ce championnat sera très long, la route est encore longue."

"Dans l'ensemble, je suis très content de ce résultat au Texas. J'étais déjà monté une fois sur le podium ici et c'est sympa d'y revenir, d'avoir eu une course solide comme celle-ci. J'ai bien piloté, j'ai pu attaquer et dépasser, et je me suis bien amusé avec la moto", s'est réjoui Miller après cette troisième place.

"Il peut se passer énormément de chose en MotoGP en 2022. Je suis le dixième pilote différent à monter sur le podium alors qu'on en est à la quatrième course, ça en dit long. Ce championnat est très ouvert. Le véritable championnat débutera quand on sera de retour en Europe", a-t-il conclu.

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