2022, la "meilleure année" d'Albon malgré une communication perfectible

Alexander Albon considère que la saison 2022 a été sa meilleure en Formule 1, bien que des progrès restent possibles dans certains domaines.

Alex Albon, Williams FW44

Alex Albon, Williams FW44

Williams

De retour en tant que titulaire l'an dernier, Alexander Albon a bien négocié ce virage de sa carrière. L'ancien pilote Toro Rosso et Red Bull s'est rapidement imposé comme le leader de l'écurie Williams, dominant nettement son coéquipier Nicholas Latifi. Il a atteint la Q2 à huit reprises et est entré dans les points trois fois au volant d'une monoplace considérée comme la moins bonne du plateau. Ainsi, malgré des résultats globalement décevants, la satisfaction est au rendez-vous.

"À certains égards, l'année a été délicate", déclare Albon. "Personnellement, elle a été très positive. Je pense que ça a été ma meilleure année en F1. Je n'en ai pas fait beaucoup, mais sur les trois, c'est ma meilleure. Je pense avoir progressé en tant que pilote, et c'est l'essentiel. Je pense avoir su faire bon usage de l'expérience acquise ces dernières années, et je pense en avoir tiré le meilleur. En fin de compte, je trouve ça dur pour [les autres] de juger comment ça s'est passé, mais personnellement, derrière le volant, ça paraît très positif."

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Chez Red Bull, Albon avait connu une période très difficile où il était loin de parvenir à se hisser au niveau de son coéquipier Max Verstappen, si bien qu'il avait perdu son baquet et avait passé la saison 2021 sur la touche en tant que pilote de réserve. A-t-il retrouvé la confiance alors perdue ? "Je pense, oui", répond l'intéressé. "Le principal, à mon avis, c'est la confiance dans la voiture. Plus que tout, c'est la confiance dans le pilotage. Je pense avoir récupéré ça, et c'est le plus important, car évidemment, il faut piloter vite."

"Je pense avoir maîtrisé la voiture [en 2022] et avoir su la pousser à la limite. J'avais quelques difficultés à le faire en 2020, je commençais à perdre cette autorité sur la voiture, quant à pouvoir en tirer ce que je voulais. À cet égard, j'étais un peu réactif, je laissais la voiture faire ce qu'elle faisait, puis j'y réagissais. Alors que cette année, j'ai juste le sentiment d'avoir su mettre la voiture où je voulais. Et cela ne revient pas à dire qu'elle est plus stable, car ce n'est pas le cas, elle est moins stable. Mais très honnêtement, dès que j'en ai pris le volant, je me suis senti bien dedans."

Alex Albon, Williams FW44

Alexander Albon au volant de la Williams FW44 à Zandvoort

Albon a toutefois des progrès à faire dans un domaine : la communication. Le directeur technique François-Xavier Demaison, qui a récemment quitté l'écurie, avait déclaré en novembre que l'Anglo-Thaïlandais "devait être un peu plus dur avec l'équipe et nous pousser un peu plus".

Albon est le premier à reconnaître que trouver le bon équilibre n'est pas facile mais semble être sur la bonne voie, en témoignent ses propos à Motorsport.com : "Quand les choses ne vont pas, je dis ce que je pense. Quand les choses sont hors de notre contrôle, je n'estime pas nécessaire de m'exprimer juste pour m'exprimer. Tout doit être constructif et être dit de la bonne manière."

"Je pense qu'il y a une légère différence en termes de mentalité chez Red Bull et Williams. La culture est légèrement différente. Je suis encore en train de l'apprivoiser. Je veux communiquer avec l'équipe de la manière la plus constructive possible, et je recherche encore la perfection de ce côté-là."

Albon admet lui-même avoir été "très agressif" à la radio en début de saison en raison de sa frustration vis-à-vis de certaines lacunes de l'écurie. "Une partie de moi s'est rendu compte que cela ne tirait pas vraiment le meilleur de l'équipe et qu'il fallait trouver d'autres manières de le faire. Je discute encore beaucoup avec elle pour savoir comment le faire. Comme je l'ai dit, il s'agit de comprendre la culture et la mentalité de l'équipe, mais aussi de faire en sorte que tout le monde travaille dans la même direction", conclut-il.

Propos recueillis par Adam Cooper et Luke Smith

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