Albon serait maintenant "bien meilleur qu'en 2020"
Alexander Albon estime avoir nettement progressé depuis son passage infructueux chez Red Bull Racing.
Alexander Albon n'a pas tardé à s'imposer dans le rôle de leader de l'écurie Williams cette saison, mais fin 2019 et en 2020, il n'était que le second pilote de Red Bull Racing. Et le succès n'était pas au rendez-vous : pendant que son coéquipier Max Verstappen signait 15 arrivées dans le top 3, dont trois victoires, Albon n'était monté que deux fois sur le podium – certes victime à deux reprises d'un accrochage avec Lewis Hamilton.
Le rythme de l'Anglo-Thaïlandais était clairement inférieur à celui de son chef de file, approchant la plupart du temps de la demi-seconde. Le constat était sévère : Albon n'est jamais parvenu à battre Verstappen en qualifications lors des 25 séances auxquelles ils ont participé ensemble. Pour autant, l'intéressé estime avoir été mal jugé quant à ses performances de l'époque.
"Je pense que [ma saison] 2020 a une mauvaise réputation, mais elle est loin d'être si mauvaise…" déclarait Albon dans le podcast Beyond The Grid. "Je ne la voyais pas comme une année horrible. J'étais inexpérimenté, j'étais dans ma seconde année en F1. Si l'on regarde la plupart des pilotes de top teams, ils ont au moins cinq ou six années d'expérience. Même, avec mes connaissances de cette année par rapport à celles que j'avais chez Red Bull en tant que pilote et en tant que personne, je sais moi-même que je serais bien meilleur qu'en 2020, ne serait-ce que parce que je sais beaucoup plus de choses."
"Ça arrive, je ne le regrette pas. Nous avons quand même fait des podiums avec une voiture délicate à piloter. C'était un bon processus d'apprentissage. Je suis un peu passé par les tranchées, et nous avons fait de bons résultats. Pour revenir à cette année, je savais que ce n'était pas si mauvais [en 2020] ; je voulais faire mes preuves et montrer aux gens que je n'étais pas si mauvais. Au moins pour le moment, ça va dans cette direction !"
Alex Albon, Williams FW44
Ça va dans cette direction, en effet. Au volant d'une FW44 qui est clairement l'une des deux monoplaces les moins compétitives du plateau, Albon tire jusqu'à présent son épingle du jeu. S'il n'a accroché la Q2 qu'une fois, le pilote Williams s'est illustré davantage en course, onzième à Imola et surtout dixième à Melbourne et neuvième à Miami… En Australie, il avait détoné en couvrant l'intégralité de l'épreuve avec le même train de pneus durs, à l'exception du dernier tour évidemment !
"C'est fou", soufflait-il. "Ça allait, en fait, j'améliorais même dans mon tour de rentrée au stand. J'étais à trois ou quatre dixièmes de mon meilleur temps quand je suis rentré – les trois ou quatre dixièmes nécessaires pour rester devant Zhou [Guanyu] !"
"C'est bizarre. À ce stade, personne ne comprend véritablement les pneus. En qualifications par exemple, personne sur la grille n'a la même stratégie, il n'y a pas une voiture qui en copie une autre. Même entre pilotes, entre coéquipiers, c'est différent. C'est pareil en course : parfois certains ont du graining, d'autres non. Nous avons fait environ 56 tours avec le même train de pneus, et les sensations étaient… bonnes ! C'est un peu déroutant, mais en même temps, avec ce pneu C2, nous sommes vraiment bons. Chaque fois que je chausse ce pneu, les sensations sont super", concluait-il.
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