Ferrari explique pourquoi Leclerc n'a pas fini en pneus tendres

Frédéric Vasseur a expliqué le raisonnement derrière le choix de Ferrari de ne pas monter des pneus tendres sur la SF-23 de Charles Leclerc en fin de Grand Prix d'Espagne.

Charles Leclerc, Ferrari SF-23

Steven Tee / Motorsport Images

Après avoir connu un problème technique en qualifications, Charles Leclerc a signé le 19e temps de la séance puis a été contraint à un départ depuis les stands. En effet, afin de corriger un problème sur lequel elle ne pouvait pas enquêter proprement, l'équipe Ferrari a fait le choix de changer quasiment tout son train arrière, notamment boîte de vitesses et suspension, ce qui constituait une infraction au parc fermé.

Dans ces conditions, et au terme d'une épreuve qui n'a pas été échevelée, le Monégasque a dû se contenter d'une 12e position sur la piste, transformée en 11e place par la pénalité de Yuki Tsunoda. Chou blanc, donc, pour la seconde année consécutive en Catalogne, mais cette fois dans un contexte bien différent.

S'il était clair que les Ferrari SF-23 n'étaient pas armées pour y jouer les avant-postes en course, d'aucun se sont demandé si la stratégie de fin de GP de Leclerc n'avait pas été trop timorée : en effet, avec sa séance de qualifications écourtée, il disposait de deux trains de pneus tendres neufs. L'un d'eux a été chaussé après son premier relais en pneus durs, mais la Scuderia a fait le choix de lui remettre des durs pour son ultime relais de 25 tours.

D'autres pilotes ont fait le choix de finir en tendres, et notamment les quatre premiers du classement, même si ce choix a été fait pour des relais plus courts (entre 21 et 14 tours). Leclerc lui-même pensait qu'il serait équipé des pneus à flancs rouges, comme il l'a indiqué pour Canal+ : "J'étais persuadé qu'on allait finir avec des tendres mais finalement, on a décidé de partir sur des hards qui, je pense après les avoir mis sur d'autres voitures, ne fonctionnaient pas trop mal. Finalement, très honnêtement, le dernier stint était bien avec ces hards, c'est le premier qui était une catastrophe."

Invité sur la chaîne cryptée à expliquer le raisonnement derrière le choix des pneus durs, Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia, a expliqué : "Parce que Carlos était bien mieux avec les hards et je pense que Charles fait un très bon relais à la fin avec le hard."

"Donc on peut réécrire l'histoire et se dire 'Qu'est-ce que ça aurait fait en softs ?' mais le problème qu'on a aujourd'hui, c'est que d'un relais à l'autre, on est trop inconstants. On aurait pu mettre un autre train de softs, mais avec Charles ce n'était pas clair que ce serait beaucoup mieux – si on comparait le relais de Charles et celui de Carlos."

"Clairement, il faut qu'on solutionne ça, parce qu'il ne faut pas se voiler la face : on a une voiture qui a un vrai potentiel, parce qu'on est capables de la mettre en première ligne, et après on s'égare d'un relais à l'autre ou d'un composé à l'autre."

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