Hülkenberg et Haas ont peu appris : "C'était de la survie"

Difficile de tirer des leçons pour Nico Hülkenberg et Haas, dont le Grand Prix de Bahreïn a été ruiné d'entrée par des dégâts au niveau de l'aileron avant.

Nico Hulkenberg, Haas VF-23, Yuki Tsunoda, AlphaTauri AT04, Oscar Piastri, McLaren MCL60

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Après avoir affiché un rythme prometteur tout au long des essais libres, avant de confirmer en qualifications en accédant à la Q3, Nico Hülkenberg a connu une première course beaucoup plus compliquée à Bahreïn pour ses débuts avec Haas. Parti dixième sur la grille, l'Allemand s'est retrouvé 14e au terme du premier tour après un contact avec Esteban Ocon qui a endommagé l'avant de sa monoplace.

Néanmoins, l'écurie a décidé de ne pas remplacer le nez et l'aileron avant de la monoplace lors du premier arrêt au stand, avant de s'y résoudre lors du second arrêt, intervenu au 26e tour. Une réparation qui a eu un effet positif sur le rythme de course dans le dernier relais, mais le mal était fait et jouer les points était devenu impossible. Quinzième à l'arrivée, Hülkenberg a en plus écopé d'une pénalité de 15 secondes pour avoir plusieurs fois dépassé les limites de piste, ce qui n'a toutefois rien changé au résultat final.

"C'était une course compliquée, surtout la première moitié", déplore celui qui fait cette année son retour comme titulaire. "Apparemment, j'ai eu un contact avec quelqu'un au virage 1 ou 2 dans le premier tour, dont je ne me suis pas vraiment rendu compte. J'étais un peu pris en sandwich au premier virage, j'essayais d'éviter tout le monde, mais apparemment il y a eu un contact qui a provoqué des dégâts, ce qui a compromis ma course car j'ai perdu beaucoup d'appui. C'est un peu comme partir au combat sans armes !"

"C'est un peu frustrant et je crois qu'il me manquait pas mal de trucs sur l'aileron avant, ce qui m'a fait perdre beaucoup d'appui et d'adhérence évidemment. Ça a rendu la première moitié de course très, très difficile. Je tapais trop dans mes pneus. À la mi-course, on a décidé que ça n'avait aucun intérêt de continuer comme ça, donc je suis rentré au stand pour changer d'aileron avant. C'était un cercle vicieux, il y avait beaucoup de drapeaux bleus et je n'ai fait que perdre du terrain."

Changer d'aileron avant a redonné vie à la Haas VF-23.

Changer d'aileron avant a redonné vie à la Haas VF-23.

Cette première partie de course ruinée a non seulement empêché Haas de se battre à la régulière pour les points, mais a également privé l'écurie de récolter des données réellement pertinentes sur la distance totale d'un Grand Prix.

"La première moitié [de course] est très floue pour moi", confirme Hülkenberg. "Franchement, c'était juste de la survie, et après c'était très difficile. Je roulais avec une voiture endommagée, qui avait beaucoup moins d'appui qu'une voiture en bon état. C'était un vrai soulagement de rentrer au stand, la voiture est soudainement redevenue normale. Mais j'avais déjà perdu trop de terrain et c'était compliqué de remonter. Il n'y a pas grand-chose à apprendre de la première partie de course, ce n'était pas la véritable voiture. Je vais certainement apprendre des choses de la deuxième partie : le feeling, ce que j'ai découvert, les sensations. Et on va se ressaisir dans deux semaines."

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