Norris n'arrive toujours pas à croire à son podium d'Imola
Seul pilote à être monté sur le podium en 2022 en dehors des trois top teams, Lando Norris peine toujours à y croire.
Cette saison, Red Bull, Mercedes et Ferrari trustent tous les podiums… Tous ? Non. À Imola, Lando Norris a créé la surprise en décrochant la troisième place pour McLaren. C'était certes un peu circonstanciel, ce résultat ayant été facilité par l'accrochage de Carlos Sainz avec Daniel Ricciardo et par le tête-à-queue de Charles Leclerc, mais encore fallait-il concrétiser. Norris avait montré son potentiel avec le troisième chrono des qualifications et la cinquième place lors du sprint ; dans des conditions météorologiques délicates, il a transformé l'essai en battant la Mercedes de George Russell à la régulière, même s'il n'oublie pas que Valtteri Bottas était particulièrement rapide, surtout en fin d'épreuve.
"Je ne sais toujours pas comment je suis monté sur le podium avec la voiture que nous avions !" s'exclame Norris auprès de Motorsport.com. "Ça me scie, vu comme beaucoup d'autres voitures étaient nettement plus rapides. Quand j'y pense maintenant, c'est probablement l'un de mes meilleurs podiums. J'ai fait un tour vraiment super en qualifs sous la pluie, mais quand on voit la vitesse de l'Alfa Romeo, elle était environ une demi-seconde plus rapide que moi en course. Si nous avions fait une course de rythme pur, j'aurais sûrement fini aux alentours de la 15e place ! Mais j'ai terminé sur le podium."
Ce week-end-là, McLaren avait pris le large au quatrième rang du championnat des constructeurs, avec 46 points face aux 25 unités d'Alfa Romeo et seulement 22 à l'actif d'Alpine. Quatre mois plus tard, l'écurie anglo-française a pris l'avantage de peu avec quatre longueurs d'avance, et ce n'est pas une surprise pour Norris. "Je suis surpris que nous ayons occupé la quatrième position face à Alpine – je me rappelle que Fernando a failli jouer la pole en Australie", souligne le Britannique.
Sur les 13 Grands Prix déjà disputés, McLaren a pris huit fois l'avantage sur Alpine en qualifications, mais la MCL36 semble être plus compétitive dans cet exercice qu'en course. "C'est vrai, d'une certaine manière", confirme Norris dans le podcast Beyond The Grid. "À Budapest par exemple, après avoir été à quatre dixièmes de la pole [une demi-seconde en réalité, ndlr], je me retrouve à 62 secondes de la voiture devant moi en course."
"Mais l'Alpine est plus rapide que moi sur tout le circuit, à l'exception du dernier virage. Mon dernier virage est magique, je suis l'un des plus rapides de la grille – plus rapide que certaines Red Bull, Ferrari, Mercedes… cela m'a mis devant les deux Alpine. Sans un si bon dernier virage, j'aurais été derrière elles." L'Anglais a fini septième au Hungaroring, consolidant sa position identique au championnat des pilotes.
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