McLaren confiant pour que Ricciardo tienne sa place à Bahreïn
McLaren ne redoute pas un forfait de Daniel Ricciardo pour le Grand Prix d'ouverture de la saison à Bahreïn, alors que des alternatives sont de toute manière mises en place en cas de besoin.
McLaren arrive ce samedi au terme d'une deuxième semaine d'essais compliquée à Bahreïn. En plus de problèmes de surchauffe de freins qui ont affecté la MCL36, l'écurie de Woking a dû compter sur le seul Lando Norris pour assumer la totalité des trois journées de roulage. Malade, Daniel Ricciardo n'était pas en état de rouler jeudi et vendredi, puis a été testé positif au COVID-19.
L'Australien, bien que se sentant mieux hier, doit respecter quelques jours d'isolement conformément aux règles sanitaires. Sa présence pour le premier Grand Prix de la saison n'est pour le moment pas remise en cause, comme l'a fait savoir son équipe dès hier soir. Ce matin, Andreas Seidl s'est à son tour montré optimiste.
"Tout d'abord, je suis convaincu qu'il sera de nouveau en forme le week-end prochain", assure le directeur de McLaren. "Il se sent déjà mieux. Mais comme nous le savons, il suffit de quelques jours pour être de nouveau en pleine forme."
Ce contexte a toutefois amené l'écurie anglaise à faire le point sur ses solutions en cas de défection d'un pilote cette année. En cas de coup dur, McLaren pourra se tourner vers Stoffel Vandoorne ou Nyck de Vries, tous deux réservistes chez Mercedes, ou en dernier recours vers Paul di Resta. Alpine a également annoncé que son réserviste Oscar Piastri pourrait être appelé par McLaren cette année en cas de problème.
"C'est similaire aux années précédentes", confirme Andreas Seidl. "Nous avons un accord avec Mercedes pour partager leurs pilotes de réserve. Nous avons aussi Paul di Resta, comme l'an dernier, qui est en standby en cas de besoin. Mais encore une fois, attendez-vous à ce que Daniel soit de retour en forme la semaine prochaine."
"Pour ce qui est des préparatifs pour la saison, ce n'est évidemment pas ce que l'on voulait. Assurément, ça met Daniel et nous-mêmes en retard mais au bout du compte, ce n'est pas quelque chose que nous ou Daniel pouvions contrôler. Nous devons simplement l'accepter. Avec l'expérience qu'a Daniel, sachant aussi que c'est sa deuxième année dans l'équipe, nous restons optimistes pour que le petit désavantage qu'il aura en débutant le week-end de course ne lui fasse pas perdre trop de temps."
Propos recueillis par Jonathan Noble
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