Formule 1 GP des Pays-Bas

Haas avec du nouveau dans l'espoir de débloquer les préparatifs 2024

L'écurie Haas refuse de basculer dès à présent ses ressources sur la préparation de 2024. En cause, un problème récurrent de surchauffe pneumatique à résoudre une bonne fois pour toutes. La monoplace disposera de premières évolutions aux Pays-Bas ce week-end.

Nico Hulkenberg, Haas VF-23, Kevin Magnussen, Haas VF-23

Des samedis qui chantent et des lendemains qui déchantent. Pour Haas, la surchauffe pneumatique qui plombe les longs relais de la VF-23 est au cœur de toute les attentions. S'il rend la situation particulièrement difficile à vivre, ce défaut lancinant alimente aussi une volonté farouche d'enfin mettre le doigt sur le problème et de le résoudre. Une condition devenue impérative selon Günther Steiner, avant de pouvoir réellement se consacrer au travail sur la monoplace de l'année prochaine.

Avec 11 petits points à mi-saison, Haas occupe la septième place du championnat constructeurs, sous la menace directe de Williams et Alfa Romeo, sans exclure un hypothétique sursaut de la lanterne rouge AlphaTauri. Si l'on a vu Nico Hülkenberg capable de se qualifier plusieurs fois dans le top 10, et même cinquième à Montréal, ou Kevin Magnussen se hisser en deuxième ligne à Miami, le meilleur résultat un dimanche demeure la septième position accrochée par l'Allemand à Melbourne.

"De toute évidence, on a pris un bon départ mais on n'a pas réussi à résoudre tout de suite nos problèmes de surchauffe pneumatique", déplore Günther Steiner auprès de Motorsport.com. "Et maintenant, on se retrouve un peu en retrait. On peut faire de très bonnes qualifications et de très mauvaises courses, on peut faire les deux. Pour toute l'équipe, ce sont des montagnes russes de connaître ces hauts le samedi et ces bas le dimanche. C'est difficile à digérer."

"On travaille d'arrache-pied et on espère avoir quelque chose après la trêve. Mais ce n'est pas facile, et tant que l'on n'a pas essayé sur la voiture, on ne sait pas. On peut faire beaucoup de simulations, de calculs, etc., mais il faut essayer sur la voiture, car ça reste un problème étrange par rapport à tous les autres. On ne peut pas abandonner."

Ce "quelque chose" fera partiellement son apparition sur la monoplace américaine le week-end prochain pour le Grand Prix des Pays-Bas, avant d'autres nouveautés prévues à une échéance encore indéterminée.

"On a quelques évolutions qui arrivent pour Zandvoort, sur les écopes de freins et l'aileron avant, mais l'équipe travaille d'arrache-pied pour apporter à la voiture des modifications qui arriveront plus tard dans l'année. Je ne peux pas donner de calendrier exact en raison de la trêve", précise le directeur de l'écurie.

Un Günther Steiner qui insiste sur la nécessité absolue de résoudre l'équation qui handicape les siens, sans quoi le risque d'en traîner les effets indésirables à plus long terme grossira.

"On peut aller sur 2024 en parallèle mais on ne peut pas ignorer ce problème maintenant et juste passer sur 2024", martèle-t-il. "Si l'on ne comprend pas ça, on pourrait le retrouver sur la monoplace 2024, ce qui serait stupide. On travaille actuellement à fond sur la voiture 2023 pour l'améliorer. […] Il y a beaucoup de travail, c'est presque aussi intense que lorsque l'on développe la nouvelle voiture en décembre."

Propos recueillis par Filip Cleeren

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