Pénalité d'Alonso : la demande de révision d'Aston Martin rejetée
Les commissaires ont rejeté la demande de révision formulée par Aston Martin pour la pénalité infligée à Fernando Alonso au Grand Prix de Chine.
Réunis vendredi par visioconférence, les commissaires sportifs du Grand Prix de Chine ont décidé de rejeter la demande de révision formulée par Aston Martin. Celle-ci concernait la pénalité infligée à Fernando Alonso lors de la course sprint à Shanghai, après un accrochage survenu avec Carlos Sainz. Contraint à l'abandon, le double Champion du monde avait été sanctionné d'une pénalité de 10 secondes, assortie de trois points de pénalité sur sa licence, portant à six son total actuel.
Aston Martin a soumis mardi dernier aux commissaires une nouvelle preuve, qui a été étudiée et admise comme telle par le panel, mais n'a toutefois pas été jugée "significative". C'est ce dernier critère qui est décisif pour accorder un droit de révision. Les commissaires ont donc, à ce titre, rejeté la requête, n'ouvrant ainsi pas de nouvelle enquête et mettant un terme à ce processus.
Sans réel enjeu sportif, si ce n'est celui des points de pénalité, la démarche initiée par l'écurie anglaise visait, selon Fernando Alonso, à éclaircir la situation après les sanctions reçues lors des derniers Grands Prix.
"Les règles sont les règles, et nous les acceptons", assurait-il avant de connaître la décision dans le paddock de Miami. "Parfois nous sommes d'accord, parfois nous ne sommes pas d'accord, mais nous devons l'accepter parce qu'ils [les commissaires] ont tout le pouvoir de prendre ces décisions, et ils ont toute la compréhension des règles. Mais, comme je l'ai dit, j'ai eu la pénalité la plus sévère lors des deux dernières épreuves en Australie et en Chine, alors il est bon de s'assurer que tout va bien et qu'il ne se passera rien d'autre."
La décision, qui a été communiquée dès vendredi à Aston Martin mais nécessitait plusieurs signatures pour être officialisée, a été expliquée par les commissaires. Ces derniers se sont vu soumettre une vue de face de la monoplace de Fernando Alonso, qui n'était pas encore disponible au moment d'infliger la pénalité.
"Même si nous ne disposions pas de ces images au moment où nous avons pris notre décision, nous n'avons pas considéré qu'elles constituaient un nouvel élément significatif", ont-ils précisé. "Les nouvelles images ne nous auraient pas amenés à remettre en question notre décision et ne nous auraient pas donné un point de vue que nous n'avions pas déjà sur l'incident. Il y avait suffisamment d'images provenant d'autres angles de caméra pour nous permettre de prendre nos décisions en toute connaissance de cause."
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