Pérez : "Je n'ai pas vu Max !"
Sergio Pérez a assuré ne pas avoir vu son équipier Max Verstappen à la sortie du premier virage au départ du sprint du GP d'Autriche 2023 de F1, quand le Néerlandais a dû mettre deux roues dans l'herbe.
Le premier tour du sprint du Grand Prix d'Autriche 2023 de F1 a été chaud entre les deux pilotes Red Bull. Alors qu'il s'élançait depuis la pole position, Max Verstappen a été surpris par Sergio Pérez sur l'intérieur. Si le Néerlandais a tenté de tasser son équipier vers le muret des stands, il n'a pas pu le contenir.
Toutefois, moins bien placé au moment d'aborder le premier virage, le Mexicain n'a pas pu réaccélérer de façon optimale à la sortie. Verstappen a alors tenté de reprendre la première place en passant sur la droite mais la porte s'est fermée, de sorte que le double Champion du monde s'est retrouvé avec deux roues dans l'herbe. Il a ensuite lancé une attaque appuyée au virage 3, qui a contraint Pérez à passer hors piste, et a résisté une dernière fois à la RB19 sœur pour finalement s'échapper, et s'imposer.
La phase de course a été l'un des temps forts du sprint disputé en conditions humides, et forcément un sujet dans les interviews à la descente du cockpit. Invité à s'exprimer sur la situation, Pérez a ainsi assuré qu'il n'avait pas volontairement tassé Verstappen dans l'herbe, mais simplement qu'il ne l'avait pas vu.
"C'était un bon départ, nous avons pris un bon départ. Nous nous sommes un peu battus avec Max et cela a évidemment donné une position à Nico [Hülkenberg] qui était très fort dans les premiers tours, donc il était assez difficile de le dépasser."
"Je pense que Max était en colère à cause du virage 2 que j'ai pris, mais je ne l'ai pas vu. J'ai eu un très mauvais premier virage, alors j'ai essayé de me protéger, mais quand j'ai réalisé qu'il était là, j'ai ouvert la porte et j'ai rendu la place dans le virage 3. Mais tout va bien. Nous en avons juste parlé. Même si nous étions 1er et 2e, la visibilité était très mauvaise."
L'affrontement entre les Red Bull a en effet permis à Hülkenberg de s'infiltrer et l'Allemand a longtemps maintenu sa position, avant de finir par céder, victime de l'usure de ses pneus intermédiaires. Cela a libéré Pérez, mais il était bien entendu trop loin pour constituer une menace pour Verstappen.
"Une fois que j'ai eu Nico, il s'agissait de gérer les pneus pour s'assurer que nous parvenions jusqu'à la fin, parce que sinon il aurait été très facile de se rater, surtout avec les gens qui s'arrêtaient pour les pneus slicks. Je pense qu'une fois que j'ai passé Nico, il s'agissait juste de ramener [la voiture] à la maison."
Avec Jonathan Noble
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