D'as du volant à cancre de la F1, l'étrange carrière de Ricardo Rosset
Passé par la F1 à la fin des années 1990 pour végéter en fond de grille, Ricardo Rosset est souvent considéré comme l'un des plus mauvais pilotes de l'Histoire. Mais est-ce que cette réputation qui colle à la peau du Brésilien est justifiée ?
"- Je déteste dire ça mais beaucoup de gens se demandent vraiment si Ricardo Rosset est fait pour la Formule 1...
- C'est un débat assez court, Murray."
Cet échange entre l'emblématique commentateur britannique Murray Walker et l'ancien pilote Martin Brundle lors des qualifications du Grand Prix de Monaco 1998 n'est qu'un exemple parmi l'océan de critiques dans lequel Ricardo Rosset a été plongé durant sa courte carrière en Formule 1.
Si vous suiviez les Grands Prix à la fin des années 1990, le nom Rosset vous dit forcément quelque chose. Ce pilote brésilien a disputé 26 Grands Prix entre 1996 et 1998 et n'a pas marqué les esprits pour ses performances, c'est le moins qu'on puisse dire. En fait, il n'est pas rare qu'on le cite au moment de parler du plus mauvais pilote de l'Histoire. Pourtant, Rosset était rapide et l'a prouvé en connaissant une rapide ascension dans les catégories junior, passant du karting à la F1 en cinq ans seulement.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas marché pour celui qui était considéré comme "le pilote le plus prometteur de sa génération", parole de Lito Cavalcanti, journaliste spécialisé dans le sport automobile ? "Année après année, on apprend qu'il n'y a pas de justice en sport auto, qu'il y a beaucoup plus de larmes que de moments heureux. Mais j'ai quand même eu le cœur brisé par son destin", précisait le Brésilien dans le podcast d'Autosport consacré au pilote.
Dans la plupart des cas, le sport automobile est une affaire de famille et les pilotes professionnels débutent leur carrière à un jeune âge. Mais étant donné que les Rosset ont fait fortune dans le textile, la flamme dans le cœur de Ricardo ne s'est allumée que sur le tard, à 19 ans. En dépit de ce début tardif, et donc d'une grosse inexpérience dans un milieu très compétitif, Rosset connait rapidement le succès au début des années 1990, en karting puis en Formule Ford.
"Pour mieux me comprendre, il faut comprendre comment j'ai commencé [à courir]", expliquait-il. "Je viens d'une famille qui ne partage aucune histoire avec les sports mécaniques donc je n'ai pas eu la chance de rouler lorsque j'étais encore enfant. J'ai commencé le karting à 19 ans, Max [Verstappen] a débuté en F1 à 17 ans ! Je rêvais de devenir pilote et, d'emblée, j'ai eu beaucoup de succès pour quelqu'un de si peu expérimenté."
En 1992, pour sa deuxième saison en monoplace, Rosset décide de plier bagage et de quitter son Brésil natal pour l'Europe. Il fait le choix audacieux de prendre part au championnat européen de Formule Opel, qui se solde par une 17e place finale.
"C'était peut-être une erreur parce que j'aurais dû faire le championnat Vauxhall en Angleterre", reconnaît Rosset. "[Le championnat européen] était très compétitif, il n'y avait pas de tests et toutes les courses étaient en support de la F1 donc il n'y avait pas de temps de piste [disponible] et on ne connaissait pas les circuits. Pour quelqu'un faisant de la monoplace depuis deux ans, il fallait que je roule en Europe, je ne parlais pas trop anglais, je ne connaissais personne, il n'y avait pas Internet à l'époque ! C'était une année très difficile."
Rosset en route vers un nouveau podium en British F3, en 1993
L'année suivante est beaucoup plus souriante, même si Rosset continue de gravir les échelons en rejoignant le très réputé championnat britannique de Formule 3. Pour ce qui n'est que sa troisième saison en monoplace, il monte sur ses trois premiers podiums européens et termine l'année à la sixième place, devant un certain Pedro de la Rosa.
Rosset redouble ensuite en 1994 et se fait une nouvelle fois remarquer en étant l'un des rares hommes à battre Jan Magnussen, le Danois ayant amélioré le record d'Ayrton Senna en remportant 14 des 18 courses du calendrier. Les performances de Rosset (mais aussi ses soutiens financiers, un argument de poids) l'emmènent jusqu'en Formule 3000, l'antichambre de la F1. Au sein de la jeune structure Super Nova, le Brésilien réalise sa meilleure saison jusqu'ici en remportant deux courses, dont la manche d'ouverture à Silverstone. Pas mal pour un rookie !
À l'époque, toute l'attention était sur le meilleur pilote, celui avec le plus d'expérience, et c'était Jos
Ricardo Rosset
Rosset achève l'année à la deuxième place du championnat, derrière son coéquipier Vincenzo Sospiri contre qui il s'est battu pour le titre. Bien que l'Italien ait le dernier mot, l'opportunité F1 se présente à la porte de Rosset, sous la forme d'un contrat avec Footwork-Arrows pour la saison 1996.
"J'avais seulement la chance d'aller chez Minardi ou Arrows. J'ai parlé aux deux [équipes]. Arrows était en Angleterre, je savais comment travailler en Angleterre donc je me suis dit que c'était peut-être mieux de rouler chez Arrows. Et j'ai donc couru là-bas avec Jos Verstappen, le père de Max. Il avait beaucoup d'expérience, il était très rapide. L'équipe n'avait pas d'argent et puis Tom Walkinshaw a racheté l'écurie. C'était une période très difficile, ils n'avaient de l'argent que pour une voiture."
Mais en catégorie reine, Rosset est beaucoup moins à l'aise qu'auparavant. Douche froide pour le Brésilien, qui ne parvient pas à rivaliser avec Verstappen : il perd ses 16 duels en qualifications et ce n'est pas mieux en course. Certes, la voiture n'est pas fiable (et le moteur V8 Hart y est pour beaucoup) mais avant d'abandonner, le Brésilien évoluait constamment derrière son coéquipier.
L'arrivée de Walkinshaw assure l'avenir de l'équipe mais les comptes restent dans le rouge à cette période, si bien qu'Arrows est contraint de participer au Grand Prix de Monaco sans filet de sécurité. Ainsi, lorsque Verstappen a un accident en qualifications, l'équipe ne peut plus se permettre de voir une autre voiture toucher le rail. Ni Verstappen ni Rosset ne participent donc au warm-up du dimanche, à un moment crucial du week-end.
Rosset raconte : "Nous sommes allés à Monaco sans pièces de rechange. Jos a eu un accident et ils ne m'ont pas laissé faire le warm-up sous la pluie. Tout le week-end avait été sec et puis, le dimanche matin, il a commencé à pleuvoir. Je m'étais préparé, j'allais monter dans la voiture et ils m'ont dit : 'Non, tu ne fais pas le warm-up. Jos a eu un accident hier, nous n'avons pas de pièces de rechange. Si tu as un accident au warm-up, tu ne prends pas le départ.'"
"Donc je n'ai fait qu'un tour sous la pluie avant de prendre le départ. Je dis ça pour que l'on comprenne à quel point c'était dur. Je ne connaissais pas le circuit, c'était nouveau pour moi, [je] n'ai pas passé beaucoup de temps dans la voiture, la voiture était souvent en panne. À l'époque, toute l'attention était sur le meilleur pilote, celui avec le plus d'expérience, et c'était Jos." Rosset et Verstappen ont démarré 20e et 12e et, après quatre tours, il n'y avait déjà plus d'Arrows en piste...
En Espagne, deux semaines après Monaco, Rosset abandonne encore au départ d'un GP pluvieux
Poussé vers la sortie après l'annonce du recrutement de Damon Hill, Champion du monde en titre, et de Pedro Diniz, possédant une mallette plus remplie, Rosset trouve refuge chez Lola et ne se doute pas de ce qui l'attend. Si la T97/30 est construite en un temps record, ce n'est pas parce que l'équipe est remarquablement bien préparée et organisée. Leur partenaire principal, Mastercard, a fait pression pour que la structure britannique anticipe d'un an son comeback en Formule 1.
La voiture n'était pas prête, elle ne l'a jamais été. La première fois que nous avons roulé, on ne pouvait même pas passer les vitesses
Ricardo Rosset
La prestation de Lola au Grand Prix d'Australie, premier rendez-vous de la saison 1997, est franchement lamentable. Retenez seulement que Mastercard doit retirer son soutien en catastrophe et que l'équipe jette l'éponge avant même d'atteindre la deuxième course. Une contre-performance remarquable mais qui a pour effet de jeter encore plus le discrédit sur un Rosset qui ne demande qu'à avoir une bonne voiture pour montrer l'étendue de son talent.
"C'était ma seule chance de continuer [en F1]", confiait-il au sujet du projet Lola. "Au début, ça avait l'air prometteur parce que Lola était un constructeur établi. Nous savions que nous allions être en fond de grille mais peut-être que le projet aurait décollé après avoir survécu un an. Quand je suis allé à l'usine, ils avaient apparemment beaucoup d'argent. Mastercard était impliqué et il y avait beaucoup de merchandising, de marketing… Des choses que je n'avais jamais vues chez Arrows."
"Mais, ensuite, la conception de la voiture a pris du retard. La voiture n'était pas prête, elle ne l'a jamais été. La première fois que nous avons roulé, c'était lors de la première séance d'essais à Melbourne. La voiture ne fonctionnait pas, on ne pouvait même pas passer les vitesses", révèle un Rosset qui a été forcé à se qualifier sur deux rapports seulement.
L'aventure Lola, un vrai supplice
Sans surprise, Sospiri et Rosset étaient bien au-delà des 107% de la pole à Melbourne, une limite fraîchement imposée par la FIA pour se débarrasser des petites structures dangereusement lentes, incarnées par Pacific, Simtek et Forti les années précédentes. Les pilotes Lola étaient pourtant prêts à faire mieux à Interlagos, avant d'apprendre au dernier moment la fin de l'aventure.
"Je pensais que tout était bon, j'ai pris l'avion directement de Melbourne au Brésil et [l'équipe] est rentrée à l'usine", poursuivait Rosset. "[Ils me disaient] au téléphone : 'On va régler tout ça, ça va aller.' Je suis allé au circuit le jeudi, je crois, prêt à rouler, et ils m'ont dit : 'On ne va pas courir.' Je ne comprenais pas. Ils ont pris les caisses dans le garage en disant qu'ils avaient fait faillite. 'Le team ne participe plus au championnat.' Pour moi, ça a été un choc. Je ne m'y attendais. Tout semblait aller, enfin, ça n'allait pas sur la voiture mais on progressait. On savait que la saison allait être dure mais ne pas courir ? C'était fou."
C'était logique que j'aie l'air stupide et que [Tora Takagi] soit un héros parce qu'ils essayaient d'avoir cet accord [avec Honda]
Ricardo Rosset
Rosset rebondit chez Tyrrell dès le mois suivant en prenant part à une séance d'essais, qui mène à un poste de titulaire en 1998 après la finalisation du rachat de la structure par British American Tobacco, Craig Pollock et Reynard. Le constructeur avait une haute idée du Brésilien à la suite de ses performances en F3000 sur un de ses châssis et a donc insisté pour obtenir une titularisation en dépit des envies du fondateur Ken Tyrrell.
"J'ai eu ce volant grâce à Reynard, grâce au travail que j'ai fait avec eux en F3000. Lorsque l'accord entre BAT, Tyrrell et Reynard a été conclu, [Tora] Takagi avait déjà signé [son contrat] et le deuxième volant se jouait entre moi et l'Argentin, [Norberto] Fontana. Il avait presque signé mais j'ai parlé à Reynard et ils m'ont fait confiance parce que j'avais travaillé en étroite collaboration avec eux dans le développement de la voiture de F3000, donc ils savaient de quoi j'étais capable. Ils ont fait pression pour que je roule [chez Tyrrell] mais Tyrrell voulait Fontana et Reynard me voulait moi. Au final, j'ai eu le volant et ils n'étaient pas vraiment contents."
Rosset ne s'est jamais senti accepté par les membres de l'équipe Tyrrell
Étant donné que la signature de Rosset a été quelque peu forcée par les nouveaux propriétaires de l'équipe, ce qui a par ailleurs mené aux départs de Ken et Bob Tyrrell, le pilote ne s'est jamais vraiment senti accepté. "L'équipe était contre moi", affirma-t-il. Le Brésilien se base notamment sur le fait que Takagi, protégé de Honda, l'a régulièrement devancé tout au long de l'année alors que l'équipe cherchait à séduire le constructeur nippon, qui préparait son retour officiel en catégorie reine : "C'était logique que j'aie l'air stupide et qu'il soit un héros parce qu'ils essayaient d'avoir cet accord [avec Honda]."
Dans l'obligation de surpiloter pour rester performant, Rosset multiplie les accidents, les sorties de piste et même les non-qualifications en 1998. Sa réputation, déjà écornée par les passages décevants chez Arrows et Lola, est au plus bas. Le pire arrive à Monaco, théâtre de l'échange entre Murray Walker et Martin Brundle cité plus haut.
Si les deux hommes en sont venus à évoquer le cas du Brésilien, ce n'est pas pour rien. Déjà sous le feux des projecteurs pour s'être accroché avec Jacques Villeneuve en essais libres, un incident où Rosset n'avait pas grand-chose à se reprocher, le pilote Tyrrell s'est couvert de ridicule en qualifications en plantant sa voiture dans le rail dans une tentative ratée de 180°.
"D'abord, il y a eu l'accrochage avec [Jacques] Villeneuve aux essais. Je ne l'avais pas vu, j'étais dans un tour rapide et lui aussi, il a essayé de me dépasser à la sortie de la piscine et je n'ai même pas vu [sa] voiture. C'est fou qu'il ait imaginé pouvoir me dépasser à cet endroit. On s'est accroché et on a beaucoup parlé de ça à l'époque", nota-t-il.
Week-end cauchemardesque pour Rosset à Monaco en 1998
"Dans l'autre [séance], je suis parti en tête-à-queue. J'ai essayé de faire patiner les roues [pour me remettre dans le bon sens] mais mon embrayage ne fonctionnait pas correctement. On l'avait sur le volant, donc j'ai appuyé sur l'embrayage, mis la première et la voiture s'est mise à patiner, même avec l'embrayage. Je ne pouvais pas monter dans les tours et lâcher l'embrayage pour tourner, donc dès que j'ai pressé l'embrayage et enclenché la première, la voiture a commencé à bouger et je ne pouvais pas tourner. C'est pour ça que ça avait l'air si mauvais."
À la fin de la saison, je me suis dit que je devais m'éloigner de la course, que je devais démarrer une nouvelle vie. J'ai passé dix ans sans même piloter une voiture de course
Ricardo Rosset
Las des accidents et des temps au-dessus des 107%, les péripéties de la Principauté ayant été la goutte de trop, des mécaniciens Tyrrell revanchards se seraient alors précipités vers le scooter de Rosset lui permettant de naviguer dans la ville pour réarranger les lettres de son nom de famille. Dans l'argot anglais, lorsque l'on inverse le R et le T de Rosset, on obtient une injure… Mais Rosset doute de la véracité de cette histoire. "Je pense que c'est inventé, je n'ai jamais vu ça. Mais peut-être qu'en coulisse, les mécaniciens disaient ça…"
Bien que sa place chez Tyrrell soit un temps menacée par Tom Kristensen, Rosset se montre suffisamment rapide face au Danois dans une séance d'essais privés pour valider sa participation au reste de la saison 1998. Mais au volant d'une 026 rétive et abonnée aux dernières places, est-ce vraiment un cadeau ? Le supplice de Rosset prend fin sur une note amère, avec un énième accident aux qualifications du GP du Japon se soldant par une non-qualification.
La dernière image de Rosset en F1 : dans le bac à gravier du circuit de Suzuka
Dégoûté par le sport automobile après trois années successives de galères et de railleries, Rosset ne touche pas à un volant pendant dix ans, préférant se concentrer sur son entreprise, Track & Field, lancée avant même que sa carrière de pilote ne débute. Ce n'est qu'en 2008 que la parenthèse course se rouvre.
"À la fin de la saison [1998], je me suis dit que je devais m'éloigner de la course, que je devais démarrer une nouvelle vie, que je n'allais plus courir. J'ai passé dix ans sans même piloter une voiture de course. Et puis [en 2008], mon entraineur personnel, qui me suit depuis 1994, m'a appelé pour me dire : 'Tu sais, il y a une opportunité pour que tu pilotes une GT...' Je me suis dit pourquoi pas, allons-y."
Très vite, les sensations reviennent et la flamme que Rosset pensait éteinte définitivement se ravive. Cette sortie en GT, la première course de Rosset depuis le Grand Prix du Luxembourg 1998, se solde par une pole et une victoire sans que le Brésilien ne prenne part à une séance d'essais en amont pour se remettre dans le bain. Elle mènera par la suite à trois titres en Porsche Cup Brasil entre 2010 et 2015 : "C'était très amusant. La même voiture, tout exactement pareil [pour tout le monde]... Les courses étaient vraiment très agréables."
Au final, si l'on jette un regard sur l'ensemble de la carrière de Rosset, le Brésilien n'a souffert qu'en Formule 1, une discipline où il est absolument essentiel d'avoir une voiture performante et une équipe aux finances solides pour progresser. Entre 1996 et 1998, il n'a eu ni l'un ni l'autre.
À vrai dire, ses performances dans les championnats monotype et monomarque, même après dix ans d'inactivité, montrent bien que Rosset a un très bon coup de volant. Mais en raison de l'importance accordée, à juste titre, à la catégorie reine du sport automobile, Ricardo Rosset restera éternellement aux yeux du grand public un piètre pilote. L'intéressé en a bien conscience, mais cela ne l'atteint plus aujourd'hui.
"Je n'ai aucun regret", dit-il au sujet de son passage en F1. "Ceux qui jugent les pilotes, ils ne sont pas vraiment là, ils ne comprennent pas vraiment tout ce que l'on traverse pour être performant. Donc, d'une certaine façon, ils ne vous jugent qu'à partir d'une feuille de papier avec vos résultats. Parfois, vous finissez huitième et c'est une grande victoire. [...] Ça ne me dérange pas. Quand je courrais, il m'arrivait de m'énerver un peu parce que je voulais être performant, je voulais montrer ce dont j'étais capable de faire. Mais aujourd'hui, je n'ai aucun regret, pas de rancune !"
Propos recueillis par Edd Straw
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