Ricciardo promet de "payer une bière" à Russell
Septième malgré une pénalité de dix secondes, Daniel Ricciardo a bien cru qu'il allait être mis en difficulté par le retour sur lui de George Russell pour lui prendre un tour.
Parti 11e de la course du Grand Prix de Mexico, Daniel Ricciardo a exécuté une stratégie qui l'a vu effectuer un long premier relais de 44 tours en pneus mediums avant de finir l'épreuve sur des gommes tendres, très performantes et surtout très résistantes. Dans ces conditions, il a pu remonter une partie du peloton dans la dernière partie du GP pour aller chercher la septième position à l'arrivée.
Toutefois, l'Australien avait au-dessus de la tête une épée de Damoclès puisqu'il avait écopé de dix secondes de pénalité pour sa responsabilité "totale" dans la collision avec Yuki Tsunoda au 51e des 71 tours. Dans ces conditions, la fin de course a consisté en un enchaînement de tours rapides pour tenter de s'assurer de ne pas être en difficulté une fois la ligne d'arrivée passée.
"Dès que je suis sorti des stands, les pneus étaient bien meilleurs", a-t-il expliqué. "Je pouvais m'appuyer dessus, et j'avais l'impression de contrôler la situation. Je me suis donc dit 'utilisons ce pneu, voyons ce qu'il a dans le ventre'. Et puis il est resté relativement constant. Donc j'ai en quelque sorte attaqué très fort, puis j'ai juste essayé de le gérer, et il me donnait toujours beaucoup, beaucoup plus de rythme."
Ricciardo a toutefois bien cru que son travail allait être mis à mal par George Russell. Le pilote Mercedes, qui était derrière lui sur la piste, était en mesure de lui prendre un tour dans les derniers instants, ce qui aurait obligé la McLaren #3 à perdre un peu de temps et aurait pu la placer à la merci d'Esteban Ocon. Par chance, le Britannique a été rappelé au stand pour chausser des pneus tendres et aller chercher le meilleur tour.
"Dans les derniers tours, j'étais assez nerveux parce que George était très proche de déclencher un drapeau bleu pour moi. Et je savais que j'allais perdre quelques secondes avec ça. Et ça m'aurait fait retomber [à moins de 10 secondes de] Ocon. Donc je poussais comme un diable pour essayer de garder ces deux secondes d'écart. Et puis j'ai entendu qu'il était passé par les stands pour [tenter] le tour le plus rapide – il n'en a probablement pas conscience ou ne le sait pas, mais je vais quand même lui payer une bière !"
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