Russell : Mercedes ne cesse de "tomber dans des pièges"

George Russell a expliqué que son écurie ne cessait de "tomber dans des pièges" à chaque nouvelle direction empruntée concernant les réglages de la W13.

Après un début de campagne entravé par le marsouinage, l'écurie Mercedes pense avoir fini par résorber ce phénomène. Toutefois, sans que la différence ne soit toujours perceptible de l'extérieur, ce sont désormais les rebonds et le talonnage liés à la rigidité de la voiture qui posent problème.

Comme l'avait déjà suggéré Andrew Shovlin, responsable de l'ingénierie de piste chez Mercedes, au sortir du Grand Prix d'Azerbaïdjan, l'écurie avance en découvrant plus d'interrogations que de réponses à ses questions. C'est en substance le constat fait par George Russell également, qui estime qu'à chaque tentative de son équipe pour avancer dans une direction particulière sur le plan des réglages et à chaque circuit visité, de nouvelles difficultés se posent.

"J'aimerais penser que la vitesse élevée du circuit devrait nous convenir un peu plus", a-t-il déclaré en réponse à une question sur ses ambitions pour Silverstone. "Mais il n'y a aucune garantie, chaque circuit sur lequel nous sommes allés nous a en quelque sorte jeté dans l'inconnu. Et nous sommes confrontés à des problèmes différents à chaque week-end de course. Donc j'aimerais penser que nous serons plus compétitifs, mais je ne sais vraiment pas."

Amené à préciser ces "problèmes différents" évoqués, il a ajouté : "C'est juste avec la voiture dans son ensemble, nous résolvons en quelque sorte un problème et nous tombons ensuite dans un autre piège. Le marsouinage a été résolu. Mais ensuite, lorsque vous faites rouler la voiture près du sol, nous tapons la piste de manière assez agressive. Il ne semble pas y avoir de zone de confort pour le moment."

George Russell discute avec des membres de l'équipe Mercedes

George Russell discute avec des membres de l'équipe Mercedes

Pour la course de Montréal, Mercedes a fait le choix d'une hauteur de caisse plus élevée pour tenter d'améliorer la situation concernant les rebonds. Un choix qui n'a visiblement pas eu d'impact néfaste sur la performance, avec de nouveau une troisième et une quatrième place dans l'escarcelle de l'écurie. Le problème, c'est que Russell assure que, sur le plan du confort, rien n'a vraiment changé non plus.

"Nous avons roulé plus loin, nous avons roulé plus près [de la piste]. Et la performance ne s'est pas améliorée ou ne s'est pas dégradée, et il me semble que la rigidité et le talonnage n'ont pas vraiment changé, de façon surprenante. Même quand [la hauteur de caisse] est plus élevée, il y a différents effets. Plus près du sol, il y a des effets différents. C'est un modèle de voiture vraiment compliqué à maîtriser."

Il a concédé que l'équipe avait encore beaucoup de travail à faire : "La journée [de samedi] a semblé très prometteuse par moments. Mais le déficit de rythme réel par rapport à la voiture de tête était encore assez important. Donc, même si sur le papier, il semblait y avoir une légère amélioration, nous sommes encore loin d'être là où nous devons être. Nous n'avons donc pas encore fait beaucoup de progrès. Mais nous continuons à travailler aussi dur que possible pour combler l'écart."

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