Russell "presque en roue arrière" avec une Mercedes "très rigide"

Sixième des Essais Libres 2 à Monaco, George Russell retire de sa journée les importants rebonds rencontrés par la "très, très rigide" Mercedes W13.

Au sortir de la première journée du Grand Prix de Monaco, George Russell est le meilleur pilote Mercedes au classement, avec le sixième temps des Essais Libres 2. Le Britannique pointe toutefois à 0"750 de la référence signée par Charles Leclerc à bord de la Ferrari F1-75 et a été devancé par la McLaren de Lando Norris.

Au-delà des temps, le comportement de la Mercedes W13 a tranché avec celui de Barcelone, en ce que les Flèches d'Argent se sont montrées très rebondissantes dans les rues de la Principauté, l'impression visuelle tendant plutôt à orienter vers une trop grande rigidité de cette voiture que vers le marsouinage excessif des premiers Grands Prix. Et dans ces conditions, Russell doute qu'il soit possible de faire beaucoup mieux pour son écurie : aussi, il vise simplement la place de "meilleur des autres", comme il l'a expliqué aux médias, dont Motorsport.com, lors de son point presse.

La voiture était difficile à piloter aujourd'hui ?

Oui, vraiment difficile pour être honnête. La rigidité de ces voitures est très importante, honnêtement. Très, très rigides. Sur un circuit urbain bosselé, ce n'est pas facile de la mettre à la limite. Et je pense que c'est l'une des plus grandes difficultés.

Nous voyons Ferrari se remettre à briller, nous avons vu à quel point ils sont bons sur les vibreurs, nous l'avons vu à Imola. Ils les franchissaient avec une relative facilité et ça joue évidemment en leur faveur aujourd'hui. Nous avons donc beaucoup de travail à faire cette nuit. Je ne suis pas sûr que nous puissions vraiment combler cet écart. Mais néanmoins, c'est toujours un plaisir de piloter ici.

Pouvez-vous modifier la voiture ou faut-il juste vous adapter ?

Il faut avoir un peu plus de respect que d'habitude, parce que la voiture est constamment en train de cogner contre le sol. Il y a des sections où les deux pneus sont décollés du sol parce que dans le virage 5 [Mirabeau], l'avant droit est en l'air, et c'est tellement rigide que même l'avant gauche se soulève du sol. Donc vous savez, il y a des moments où vous faites presque une roue arrière parce qu'il n'y a pas de roues avant sur le sol. Donc oui, c'est délicat.

Je ne sais pas ce que nous pouvons faire de plus avec la voiture. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour essayer de rendre les choses un peu plus faciles pour nous et pour nous donner un peu plus de confiance. Mais vous savez, les gars et les filles vont travailler dur cette nuit et voir ce que nous pouvons faire pour demain.

C'est un circuit de confiance, avez-vous confiance ?

De manière générale, oui. Je ne me sens pas trop mal après aujourd'hui. Je pense que je pourrais me sentir mieux. C'était une journée relativement bonne. Mais nous ne sommes pas là où nous voulons être, [en étant] P6 avec McLaren devant nous. Nous voulons être les meilleurs des autres. Je pense que ce serait un bon résultat ce week-end, dans le sens où nous serions derrière Ferrari et Red Bull, mais nous devons nous assurer de pas avoir un petit Lando insolent qui s'incruste là-dedans aussi.

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Avec Jonathan Noble

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