Verstappen n'a jamais envisagé le pari des pneus slicks
Poleman intraitable à Montréal, Max Verstappen n'a a aucun moment été tenté de chausser les pneus slicks sur la piste séchante du circuit Gilles-Villeneuve.
Lors de qualifications disputées sous la pluie puis sur piste séchante à Montréal, et en l'absence d'un Charles Leclerc condamné à partir en fond de grille, Max Verstappen n'a laissé que des miettes à la concurrence samedi. Le leader du championnat s'élancera en pole position du Grand Prix du Canada après avoir dominé les trois parties des qualifications sur le circuit Gilles-Villeneuve, le tout sans avoir pris le risque d'un pari pneumatique selon lui insensé.
Après une Q1 qui s'est jouée en pneus pluie, les pneus intermédiaires ont montré leur efficacité dès le début de la Q2 pour les plus téméraires, tout en piégeant Sergio Pérez. Max Verstappen les a chaussés dans un second temps, puis cette gomme s'est avérée idéale pour une Q3 où la trajectoire de plus en plus sèche a poussé George Russell à tenter un run en slicks. Un pari manqué pour le Britannique, et qui n'a jamais été envisagé chez Red Bull.
"C'était tout simplement trop mouillé à certains endroits", explique Max Verstappen. "Comme aux virages 1 et 2, à la sortie du virage 4 je crois, et jusqu'aux virages 5 et 6. Donc pour moi il n'en a jamais été question. Mais les autres endroits de la piste étaient plutôt secs, donc gérer les intermédiaires sur un tour était assez compliqué."
Interrogé sur l'approche à adopter pour faire fonctionner les enveloppes intermédiaires dans ces conditions mixtes, à savoir conserver de l'adhérence sur les zones mouillées sans les user sur les parties sèches, Max Verstappen a répondu que la situation était surtout complexe en Q3.
"J'avais l'impression que dans le premier tour, les pneus étaient dans leur meilleur état", précise le Néerlandais. "Mais évidemment le circuit a continué à sécher, c'est pourquoi on a amélioré dans le deuxième tour. Le grip du pneu n'était pas parfait et on essaie simplement de ne pas flinguer les pneus avant dans le premier tour, en gros, pour être sûr qu'à la fin du tour il y a encore ce qu'il faut à l'avant pour faire tourner la voiture."
"La première fois [sur le mouillé sur un circuit], on essaie des choses différentes là où on pense qu'il y a de l'adhérence. Faire fonctionner ces pneus correctement était le plus important, plus que la trajectoire. Dès que ça a commencé à sécher, les pneus ont commencé à fonctionner un peu et c'était sympa pour piloter."
"La Q1 était compliquée en raison de la mauvaise visibilité. C'était difficile de trouver un tour clair, tout le monde cherchait un espace. Mais si on ralentit pour créer cet écart, les pneus refroidissent et on manque de grip au moment d'attaquer. C'était difficile de maintenir les pneus en température. La Q1 était vraiment difficile, mais en Q2 et en Q3 la piste a séché un peu et ça a aidé à maintenir la température des pneus."
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