Voiture de sécurité au Nürburgring : les explications de la FIA
Directeur de course de la Formule 1, Michael Masi a justifié l'intervention de la voiture de sécurité à une dizaine de tours de la fin du Grand Prix de l'Eifel.

Le Grand Prix de l'Eifel a été marqué par plusieurs abandons, dont deux qui ont provoqué l'immobilisation d'une monoplace en piste : d'abord pour la Williams de George Russell puis pour la McLaren de Lando Norris. Dans le premier cas, la voiture de sécurité virtuelle (VSC) a été déployée, tandis que dans le second cas le Safety Car est entré en piste.
Directeur de course de la F1, Michael Masi fait le point sur les décisions prises par la FIA lors de la course disputée au Nürburgring.
Pourquoi une voiture de sécurité et pas une VSC lors de l'abandon de Norris ?
"Il y a deux raisons à cela. L'une est naturellement le fait qu'il y avait de la fumée et du feu sur la voiture de Lando, c'est la première chose. L'autre est qu'au premier coup d'œil, nous n'étions pas convaincus que la voiture pourrait être évacuée par l'ouverture qu'il y avait [dans le rail], en raison de son étroitesse. Alors plutôt que de devoir réagir en cours de route, nous avons opté pour la voiture de sécurité, de manière à pouvoir gérer l'incident immédiatement et en une seule fois. C'était la mesure la plus sûre dans ces circonstances."
Pourquoi la voiture de sécurité est-elle restée si longtemps en piste ?
"C'est tout simplement ce que nous devions faire. Le Règlement Sportif dit qu'il faut laisser passer toutes les voitures qui sont à un tour. À ce moment-là, ça partait de la sixième position, soit dix ou onze voitures qui étaient encore en piste et qui devaient se dédoubler. Par conséquent, la neutralisation par la voiture de sécurité a été un peu plus longue que ce qu'elle aurait été normalement."

Pourquoi un long drapeau jaune pour retirer les débris de Kvyat plutôt qu'une VSC ?
"Nous avons essayé avant toute chose de déterminer où était le poste de commissaires le plus proche pour s'en occuper, car c'est un endroit un peu étrange. Une fois que les commissaires étaient identifiés, nous avons déterminé s'il y avait suffisamment d'espace pour qu'il puisse y aller sous drapeau jaune. Je crois que l'écart était approximativement de 24 ou 25 secondes et qu'il pouvait être exploité de manière appropriée. Dans cette situation, une VSC n'a pas été jugée nécessaire."
Pourquoi les limites de pistes pouvaient-elles être dépassées au premier virage ?
"Avant le Grand Prix, il a été déterminé dans les notes du directeur de course que nous ne pouvions pas en permanence gérer le virage 1. Nous n'étions pas venus sur ce circuit depuis un certain nombre d'années, mais parfois nous jetions un œil, et il y a eu des discussions avec les équipes. Mais l'essentiel a été de considérer qu'il y avait une zone où il était possible de tirer un avantage durable, et c'était le virage 4, ce qui était assez clair dans les notes du directeur de course, tout comme le fait de couper le circuit et de rater les virages 13 et 14."
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