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Best of photos 2023 - La sélection de la rédaction

La rédaction de Motorsport.com vous propose de découvrir ses photos préférées de cette saison 2023 de sports mécaniques. Qu'ils soient purement esthétiques ou symboliques, nos choix sont totalement subjectifs et vous feront revivre, nous l'espérons, les émotions de cette intense saison !

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Craig Breen, le crépuscule d'une vie

Photo choisie par Basile Davoine

Dans la lumière suédoise de février, Craig Breen avait retrouvé le plus haut niveau en WRC, luttant aux avant-postes au point de peiner à retenir ses larmes à l'arrivée des spéciales. Des larmes qu'il nous a infligées deux mois plus tard, emporté par un accident en essais qui a été un rappel brutal de la dangerosité permanente du sport automobile et du rallye. Le sourire et la passion de l'Irlandais ne sont toutefois pas prêts de s'éteindre tant ils nous ont marqués. 


Bagnaia miraculé

Photo choisie par Léna Buffa

C'est le petit miracle de cette saison MotoGP et il vaut la peine qu'on lui accorde toute la place qu'il mérite à l'heure de passer en revue les souvenirs. Lorsqu'il est tombé en tête de peloton, à Barcelone, puis qu'il a été rejoint par la meute et finalement heurté violemment par un Brad Binder tout à fait impuissant, le destin de Pecco Bagnaia s'est joué sur quelques milligrammes de chance. Quelques heures plus tard, il adressait ce sourire à un paddock encore tremblant, puis finirait par quitter l'hôpital, marqué mais debout.


Glickenhaus, l'adieu aux armes

Photo choisie par Basile Davoine

Ultimes stigmates pour la Glickenhaus 007 LMH dans la Sarthe. En 2024, on ne verra plus les jolis prototypes américains, ni l'emblématique chapeau de Jim Glickenhaus. En trois ans, le fantasque homme d'affaires a su marquer de son empreinte le monde de l'Endurance, si friand de personnages atypiques. Un véritable "Spirit of Le Mans", qui manquera à beaucoup de monde. Resteront les souvenirs des belles rouges, devenues belles bleues, qui auront détonné par leur look tout en affichant un niveau que plus d'une équipe privée leur aurait envié. 


Sainz, l'autre vainqueur en F1

Photos choisie par Guillaume Navarro

Vingt-deux pilotes ayant pris au moins un départ de Grand Prix en 2023, autant de courses disputées le dimanche… et seulement trois vainqueurs ! Avec Sergio Pérez, Carlos Sainz complète la liste amaigrie par un Max Verstappen invincible : à Singapour, l'Espagnol est tout bonnement devenu le seul pilote à s'être imposé au volant d'une autre monoplace que la Red Bull en 2023. À cette occasion, Sainz a mis fin à une série record de dix succès consécutifs de Verstappen, unique leader du championnat de la première à la dernière manche de l'année.

Il devrait donc être aisé de se souvenir de ce rare succès tant attendu des tifosi. Pourtant, est-ce la multiplication et l'enchaînement des Grands Prix banalisant ceux-ci, les signes de notre temps de la surstimulation où l'on zappe si facilement, l'intérêt francophone accru pour son équipier Charles Leclerc, ou simplement un manque de vitamine B9 jouant sur ma mémoire ? Je me surprends à être plus facilement capable de citer la victoire d'Eddie Irvine à Melbourne en 1999, de Rubens Barrichello en Allemagne en 2000 ou l'un des six succès 2007 de Kimi Räikkönen en rouge, voire même une victoire turque de Felipe Massa, que l'une des deux victoires de Sainz. Il m'a fallu retrouver visuellement cette photo pour simplement me souvenir que l'Espagnol a bel et bien réalisé l'exploit de faire gagner Ferrari en 2023.


La relève tricolore ?

Photo choisie par Benjamin Vinel

Victor Martins et Théo Pourchaire : deux jeunes pilotes français qui ont brillé cette saison en Formule 2, le premier remportant le Trophée Anthoine Hubert du meilleur rookie, le second étant sacré champion à 20 ans seulement. Les verra-t-on bientôt dans l'élite ? Pas l'an prochain, en tout cas : tandis que Martins va rempiler en F2, Pourchaire va devoir s'exiler en Super Formula en attendant un éventuel volant en F1 à l'avenir. 


Le retour inespéré de Pol Espargaró

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Pol Espargaró a beau avoir perdu sa place sur la grille pour 2024, il est l'un des héros de la saison en MotoGP. Parmi les nombreux pilotes qui ont subi des fractures dans la catégorie cette année, il est celui qui a été le plus durement touché. Projeté au sol pendant les essais du GP du Portugal, le pilote Tech3 a cumulé huit fractures, principalement aux vertèbres et aux mâchoires. Pendant plusieurs semaines, Espargaró a été plus que limité dans ses mouvements et sa mâchoire a dû rester fermée, l'obligeant à s'alimenter via une paille. Certains doutaient de sa capacité à revenir en MotoGP mais il a finalement repris la compétition quatre mois après sa chute. Le Catalan avait déjà fait une visite dans le paddock à Assen, pour des retrouvailles émouvantes avec l'équipe Tech3.


FIA et FOM déterrent la hâche de guerre

Photo choisie par Fabien Gaillard

Il y a dans cette photo d'un Mohammed Ben Sulayem esseulé, tournant le dos à une F1, quelque chose de symbolique. Depuis son arrivée aux commandes de la FIA, l'ancien pilote de rallye a tenté de replacer la FIA dans une position plus active du côté de la discipline et moins comme une simple chambre d'enregistrement de la volonté générale de la FOM et des écuries sur la plupart des sujets. Que l'on soit d'accord ou pas avec les méthodes utilisées ou les problématiques abordées, immanquablement, alors que le championnat est aujourd'hui très puissant, les tensions quasi inexistantes sous la présidence de Jean Todt n'ont pas tardé à ressurgir. L'année 2023 fut à ce titre la plus houleuse depuis bien longtemps.


Un phare dans la nuit

Photos choisie par Fabien Gaillard

Simplement belle.


Veni, vidi, vici !

Photo choisie par Basile Davoine

Ferrari de retour en prototype, c'était un événement. Ferrari de retour au Mans pour le classement général, c'était un événement. Ferrari en pole position des 24H du Mans, c'était un événement... Ferrari vainqueur des 24H du Mans, c'était même du jamais vu pour les moins de 50 ans ! Alors, Tifosi ou pas, difficile de ne pas être touché par ce qu'a provoqué le retour en grande pompe du Cheval cabré dans la Sarthe. Et voilà le trophée du centenaire qui prend la direction de Maranello !


Le poing rageur de Di Giannantonio

Photo choisie par Léna Buffa

Fabio Di Giannantonio est longtemps resté dans l'ombre d'une catégorie MotoGP où les profils de premier plan se multiplient depuis quelques années. Arrivé après une septième position au championnat Moto2, on l'a sans doute sous-estimé et lui-même aura mis quelques longs mois à trouver sa place. Une profonde analyse de sa situation menée à la fin de sa première saison avait alerté ceux qui le connaissaient peu sur le courage de ce jeune pilote, et il lui en a fallu encore une bonne dose pour faire front cette année face à un contrat qui n'arrivait pas, à la rumeur Márquez qui gonflait de jour en jour, puis à un transfert vers Honda auquel il a cru et qui a fini par lui échapper.

Lorsqu'il a remporté sa première victoire, à une semaine de la fin du championnat et alors qu'il n'avait toujours pas de guidon pour la suite, Fabio Di Giannantonio semblait soudain irrésistible, surnageant au-dessus des difficultés. Son sourire qui irradiait à l'arrivée n'était peut-être que l'annonce de ce qu'il nous réserve pour la suite.


Pas de mer d'huile pour le cas Stroll

Photo choisie par Fabien Gaillard

Les saisons se suivent et, finalement, se ressemblent toujours pour Lance Stroll. Qu'importe le niveau de sa voiture, il peine à se montrer sous son meilleur jour, ce qui est d'autant plus criant quand il dispose d'une F1 jouant le podium avec laquelle Fernando Alonso en signe huit et lui... aucun. Bien sûr, il faut souligner ses fractures d'avant-saison, mais l'excuse ne peut pas tenir en permanence. Aussi, chose étonnante pour celui qui est le fils du patron de l'écurie, des rumeurs et interrogations autour de son avenir sont apparues ; démenties, bien sûr, mais tout de même. L'accident de Singapour, dû à un excès d'engagement alors qu'il se trouvait dans une situation délicate, cristallise bien ce qu'il manque encore (et toujours) à Stroll.


Newgarden dans son nouveau jardin

Photo choisie par Aurélien Attard

Non, ce n'est pas un fan costumé qui célèbre la fin des 500 Miles d'Indianapolis 2023 dans cette grande foule mais bien un vrai pilote, et pas n'importe qui. Quelques instants plus tôt, Josef Newgarden dépassait Marcus Ericsson dans le dernier tour d'une course interrompue par le drapeau rouge à plusieurs reprises pour l'emporter sur le fil. Cette victoire dans l'Indiana, le double champion d'IndyCar et auteur de 29 succès la visait depuis 2012.

Ajoutez à cela la frustration d'avoir vu ses (anciens et actuels) équipiers chez Penske remporter les 500 Miles bien avant lui et vous obtenez cette explosion de dopamine au moment de franchir la ligne d'arrivée. Elle s'est également traduite par un sprint jusqu'aux grillages séparant la piste des fans et ce moment de communion avec le public, ce qui n'arrive pas tous les jours.


Les chutes de Mir

Photos choisie par Guillaume Navarro

Joan Mir imaginait-il vivre en 2023 une telle galère en rejoignant Repsol Honda après le départ brutal de Suzuki ? Vingt-deuxième du classement pilotes, le Champion du monde 2020 a chuté 24 fois cette année. Autant que sur ses trois dernières saisons complètes, et en dépit du fait d'avoir manqué de nombreux départs cette saison... conséquence desdites chutes.

Imaginait-il devoir donner de sa personne au point de souffrir d'un traumatisme crânien en Argentine, le contraignant au forfait le dimanche ? Se blesser à la main gauche plus tard dans la saison et manquer plusieurs épreuves consécutives ? Ou encore conclure l'ultime manche de la saison par une ultime chute ? C'est bien simple, le Majorquin en était arrivé à se réjouir d'un week-end sans chute, comme en Thaïlande.

Imaginait-il, après sa chute sur le COTA, que la Honda pouvait se hisser sur la première marche du podium ? C'est son ancien équipier Álex Rins qui y est parvenu, sur ce même GP des États-Unis, avec la machine satellite du team LCR.

Quoi qu'il en soit, la seule manière dont Mir a été satellisé cette année a été dans les airs... Le #36 n'a fait que se relever et braver ses nombreux doutes. Sa détermination à demeurer dans le projet Honda et trouver du positif dans les tests d'après-saison à Valencia en se voulant le nouveau leader d'un projet en reconstruction méritent le respect.


La Formule E face à l'"en pire" romain d'accident

Photo choisie par Fabien Gaillard

De nombreux accidents spectaculaires ont marqué la saison 2023 en sport auto, mais bien peu ont fait aussi froid dans le dos que le terrifiant carambolage à haute vitesse du premier E-Prix de Rome, qui s'est finalement avéré sans gravité pour les pilotes impliqués malgré une zone de dévastation et de gros dégâts. Cet accident a sonné le gas du spectaculaire mais clairement inadapté Circuit urbain de l'EUR, remplacé par Misano au calendrier 2024 de la FE.


Le Lion a saisi les occasions !

Photo choisie par Benjamin Vinel

La Peugeot 9X8 n'était peut-être pas la plus rapide aux 24 Heures du Mans, mais ce concept dépourvu d'aileron arrière avait un sacré look… et le Lion a su donner du fil à retordre à la concurrence en début de course ! 


Ce qui se passe à Vegas...

Photo choisie par Basile Davoine

Un Grand Prix de F1 dans les rues de Las Vegas ! Certes, le battage médiatique a été énorme, et les couacs du début de week-end ont fait mauvais genre... mais le samedi soir du Grand Prix a aussi offert une course à suspense et particulièrement captivante, dans un décor qui ne laisse pas insensible. En trois jours, la F1 a finalement été à son image : décadente, contradictoire et spectaculaire ! 


La très attendue première de Márquez avec Gresini

Photo choisie par Léna Buffa

Le championnat, c'est bien joli, mais deux jours après son tomber de rideau, la page était déjà tournée. Dès que Marc Márquez a annoncé qu'il quitterait Honda pour intégrer l'équipe Gresini en 2024, le paddock tout entier a su que ce mardi 28 novembre serait à marquer d'une croix. Et puis, à 11h14, il est monté sur la Ducati et, se frayant un chemin parmi une horde de journalistes curieux, il s'est élancé.


Tableau d'automne en WRC

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Le GP du Japon s'est déroulé à la saison du kōyō, terme désignant les couleurs automnales dans le pays, ce qui a donné des images spectaculaires, ici avec Takamoto Katsuta, qui roulait sur ses terres.


Une brise nommée Norris

Photo choisie par Basile Davoine

En 2023, rien n'a pu briser la domination de Max Verstappen... mais Lando Norris a fait de la casse sur le podium du GP de Hongrie. Même s'il a ensuite été remplacé, le trophée du vainqueur à Budapest – l'un des rares conservant d'ailleurs un design non modernisé – demeurera une œuvre d'art en pièces. L'anecdote a fait sourire, et aura appris au pilote McLaren à se méfier lorsqu'il débouche le champagne à sa manière. Max Verstappen, lui, était le premier à en rigoler !


Zarco, la Marseillaise a cappella

Photo choisie par Léna Buffa

Mais quel sombre malotru a voulu priver Johann Zarco de sa Marseillaise ? Lorsque la machine s'est grippée tandis qu'il se trouvait pour la première fois sur la plus haute marche du podium d'un Grand Prix MotoGP, le Provençal n'a pas laissé le silence l'emporter et il s'est chargé lui-même d'entonner fièrement son hymne, célébrant sept années d'attente et d'efforts pour réussir à grimper si haut. Puisqu'il faut tout faire soi-même !


McLaren avec le vent dans le dos

Photos choisie par Guillaume Navarro

Plus que la performance d'Aston Martin, capable de réaliser un bond en avant au championnat et offrir l'une des belles histoires de la saison F1 2023, c'est le parcours de McLaren qui m'a enthousiasmé cette année. Car le team de Woking a produit l'effort encore plus corsé de partir d'une auto mal née et mal exploitée pour arriver à un package permettant à ses pilotes de finir ensemble sur le podium en fin de saison (ici au Japon), ainsi que de se poser comme une crédible seconde force derrière Red Bull, et devant Ferrari et Mercedes sur de nombreux Grands Prix en seconde moitié de saison. 

Si Fernando Alonso a été l'un des grands publicitaires de sa propre campagne 2023, celle de Lando Norris n'en a pas été moins méritante, et plus discrète. La gestion du développement de McLaren, pas seulement au niveau technique, mais aussi structurel, commercial et recrutement semble des plus efficaces. L'avenir proche est assuré par un partenariat de fourniture moteur Mercedes et deux jeunes pilotes brillants que les top teams surveillent de près. Il sera crucial pour McLaren de convaincre ceux-ci que leurs objectifs pourront être atteints ensemble dans un futur proche en maintenir l'impressionnante courbe de progression en cours.


Bathurst à l'heure dorée

Photo choisie par Aurélien Attard

Sur l'emblématique circuit de Mount Panorama, en Australie, des pilotes s'affrontent dans une épreuve longue d'un tour d'horloge. Il s'agit des 12 Heures de Bathurst, monument du sport automobile sous l'équateur et qui, depuis 2016, fait partie de l'Intercontinental GT Challenge.

Particulièrement vallonné, le circuit de Bathurst est l'un des plus exigeants du monde en raison de ses courbes aussi rapides qu'étroites. Alors, l'arpenter 12 heures sans interruption n'est pas une mince affaire ! Si les pilotes ont de quoi grimacer pendant l'épreuve, les fans, eux, ont de quoi rêver avec de superbes clichés. Ici, c'est la Mercedes-AMG GT3 Evo #75 pilotée par Kenny Habul, Jules Gounon et Lucas Stolz, vainqueurs de l'édition 2023, qui est au centre de ce joli tableau.


Marc Márquez sens dessus dessous !

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

La saison 2023 a été marquée par de très nombreuses blessures en MotoGP, où aucune course ne s'est déroulée avec l'intégralité des titulaires ! Sur une Honda plus rétive que jamais, Marc Márquez a cumulé 29 chutes et a connu deux périodes de convalescence cette année. Le point culminant a été atteint au GP d'Allemagne, où il avait l'habitude de dominer les saisons précédentes, mais où il a connu cinq chutes cette année. Après avoir fauché Johann Zarco le vendredi, il est tombé deux fois en qualifications, ce qui a mené à cette image spectaculaire, qui donne presque l'impression d'un photomontage irréel ! Sa dernière chute du week-end, pendant le warm-up, l'a finalement contraint au forfait. Par la suite, Márquez a pris moins de risques et ce douloureux épisode a peut-être joué un rôle fondateur dans sa décision de quitter Honda.


Verstappen et les autres

Photo choisie par Benjamin Vinel

Tous en rang derrière Max Verstappen ! Le pilote Red Bull a dominé de la tête et des épaules cette saison 2023, notamment un Grand Prix de Monaco remporté avec 28 secondes d'avance sur Fernando Alonso. Mais c'est également un prétexte pour partager cette belle photo du départ en Principauté. 


Cadillac, symbole de la nouvelle ère du WEC

Photos choisie par Guillaume Navarro

L'Histoire ne retient bien souvent que les vainqueurs, mais pour qu'il y ait un glorieux conquérant, il faut aussi une concurrence relevée. On retiendra bien entendu de cette fantastique édition du Centenaire des 24 Heures du Mans qu'elle a été remportée par Ferrari. Mais Cadillac a bien joué son rôle avec ses beaux protos colorés et s'est adjugé la troisième marche du podium (à seulement un tour), ainsi que la quatrième position à l'arrivée.

Sur l'ensemble de la campagne, la firme américaine a connu deux saisons en une avec une belle réussite en début et une seconde moitié d'exercice plus laborieuse, pour finalement devancer une équipe Peugeot en regain de forme. Plus globalement, cette nouvelle ère du WEC, qui se targuait de sept constructeurs en Hypercar en 2023, ne cesse de se densifier de l'arrivée de nouveaux gros acteurs tels que Lamborghini, BMW ou Alpine. Chaque succès ou podium n'en sera que plus gratifiant.


Deux salles, deux ambiances chez Ducati

Photo choisie par Léna Buffa

Il est parfois cruel de voir à quel point deux côtés d'un même stand peuvent vivre une réalité diamétralement opposée. En 2022, Enea Bastianini s'était opposé avec brio à Pecco Bagnaia, lui tenant tête avec sa Ducati pourtant moins évoluée. Sa promotion dans l'équipe d'usine, il l'avait méritée et elle semblait annonciatrice d'une superbe lutte entre eux, désormais à armes égales. Mais les espoirs du #23 se sont envolés dès la toute première course, involontairement envoyé au tapis par Luca Marini et blessé pour de longues semaines.

Sa saison aura ensuite été une succession de difficultés et de malchances, tandis que son coéquipier faisait parler sa solidité pour vaincre un à un ceux qui tentaient de le priver d'un deuxième titre. Seule une victoire, presque inespérée, est venue ensoleiller la fin de championnat de Bastianini.


Welcome To The Jungle

Photo choisie par Benjamin Vinel

C'est une tradition personnelle : toujours inclure une photo de WRC dans ma sélection de fin d'année, sur un critère purement esthétique. La végétation portugaise n'est certes pas tropicale, mais ce cliché de Teemu Suninen et Mikko Markkula aux prises avec leur Hyundai i20 N dans les environs de Porto a un petit goût de jungle ! 


Verstappen prive Alonso de la pole à Monaco

Photo choisie par Fabien Gaillard

Dans une saison assez peu riche en grands moments, l'un des épisodes les plus forts à mon sens est la pole signée par Max Verstappen à Monaco, au prix d'un tour perfectible mais ô combien spectaculaire en faisant plus que flirter avec les murs et les rails, comme il semble l'expliquer ici à Fernando Alonso. C'est à l'arrachée que le Néerlandais privait l'Espagnol de la pole, pour 0"084, s'offrant un boulevard vers la victoire (pas si simple) du lendemain.


Jorge Martín au bout de lui-même

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Jorge Martín a particulièrement mal supporté la chaleur des courses outre-mer et a fini le GP d'Inde à bout de forces. Le Madrilène commençait à manquer de clairvoyance en fin d'épreuve et une fois la course terminée, il ne s'est pas arrêté dans le Parc Fermé mais devant son garage, pour se réhydrater aussi vite que possible. Il a ensuite dû s'appuyer sur son patron, Gino Borsoi, et a dû s'assoir au sol pour être examiné par le médecin du MotoGP, Ángel Charte. Une fois sur ses pieds, il a pu monter sur le podium et gouter au prosecco... peut-être pas la meilleure des idées après avoir frôlé le malaise !


Un dernier sourire

Photo choisie par Léna Buffa

Le sourire de Craig Breen, inoubliable.

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